Sécurité des élus locaux et protection des maires — Texte n° 1713

Amendement N° CL77 (Rejeté)

Publié le 27 janvier 2024 par : Mme Pochon, M. Raux, M. Lucas, M. Iordanoff, Mme Regol, Mme Arrighi, M. Bayou, Mme Belluco, M. Ben Cheikh, Mme Chatelain, M. Fournier, Mme Garin, M. Julien-Laferrière, Mme Laernoes, Mme Pasquini, M. Peytavie, Mme Rousseau, Mme Sas, Mme Sebaihi, M. Taché, Mme Taillé-Polian, M. Thierry.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 
Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

À la fin de l'alinéa 2, substituer aux mots :

« un an »

les mots :

« trois ans ».

Exposé sommaire :

Le groupe Écologistes-NUPES propose de porter le délai de prescription pour porter plainte lorsqu’un élu est victime d’un délit non pas seulement à 1 an mais à 3 ans.
Si la proposition réalisée par ce texte constitue déjà une avancée, par rapport aux 3 mois préalablement, pour une diffamation ou une injure publique à compter du prononcé du propos, nous considérons que cela demeure insuffisant. En effet, passé le choc possible, décider de s’engager dans une démarche de plainte peut prendre du temps. De plus, en cas de harcèlement moral, le délai de 3 mois ou d’1 an nous semble insuffisant pour offrir la possibilité de documenter une réitération de propos ou comportement ayant pour effet ou objet une dégradation des conditions de vie de la victime. Cette dégradation peut être constatée par le biais d’une altération de sa santé physique ou mentale, or, et en particulier pour le cas de la dégradation de la santé mentale, en prendre conscience avant de réaliser les démarches de plainte peut prendre du temps. En portant le délai de prescription à 3 ans, l’étau du délai se desserre autour de l’élu local qui pourra donc réaliser des démarches de façon plus sereine.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion