Verdissement des flottes automobiles — Texte n° 2452

Amendement N° 48 (Irrecevable)

Publié le 22 avril 2024 par : Mme Boyer.

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Texte de loi N° 2452

Article 3

Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« IV. – Par exception, pour les entreprises qui gèrent directement ou indirectement, au titre d’une activité de location de courte durée au sens de l’article 259 A du code général des impôts, un parc de plus de cent véhicules automobiles dont le poids total autorisé en charge est inférieur ou égal à 3,5 tonnes ou de quadricycles légers, le présent article entre en vigueur à une date fixée par l’acte réglementaire mentionné au IV. de l’article L. 224‑10 du code de l’environnement et au plus tôt dans un délai de 36 mois à compter de la publication de la mesure réglementaire susmentionnée. Dans le cas où l’entrée en vigueur intervient avant le 1er janvier 2028, les dispositions du III s’appliquent. »

Exposé sommaire :

Avec des émissions de gaz à effet de serre 2,5 fois moins importantes qu’un véhicule individuel, et un taux d’occupation moyen s’élevant à 2,19 passagers par véhicule loué, la location de courte durée constitue un levier de verdissement des mobilités et une alternative durable qui favorise l’usage et le partage du véhicule, en complément de l’achat.
Elle permet aux entreprises qui y ont recours d’accéder facilement à des véhicules électriques, pour un usage calqué sur les besoins de leurs collaborateurs. Elle constitue ainsi un levier majeur d’électrification des flottes privées, et se présente comme un outil répondant à la philosophie de la présente proposition de loi.
Or, les véhicules loués en courte durée ne sont aujourd’hui pas pris en compte dans les textes réglementaires issus de la LOM relatifs aux modalités de déclaration des véhicules à très faibles émissions compris dans les flottes des acteurs privés et publics pour satisfaire aux objectifs de verdissement.
Les acteurs de la location de courte durée seraient obligés de verdir leurs flottes sans que les entreprises ne soient incitées à les utiliser.
Cette incitation est pourtant nécessaire au regard des spécificités du modèle de la location de courte durée, et en particulier du rythme de renouvellement de leurs flottes (6 fois supérieur à celui des autres entreprises). La trajectoire prévue par la présente proposition de loi ne serait pas atteignable dans le cas contraire, et les sanctions disproportionnées.
Le présent amendement vise donc à conditionner la mise en œuvre des sanctions financières prévues à l’article 3 à la prise en compte de la location de courte durée dans les modalités de déclaration du taux de verdissement des flottes privées.

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