Souveraineté alimentaire et renouvellement des générations en agriculture — Texte n° 2600

Amendement N° 619 (Irrecevable)

Publié le 7 mai 2024 par : Mme Blin, M. Bazin, Mme Bonnivard, M. Bony, M. Bourgeaux, M. Brigand, Mme Corneloup, M. Descoeur, M. Dubois, Mme Duby-Muller, M. Gosselin, Mme Gruet, M. Hetzel, Mme Louwagie, Mme Périgault, M. Ray, M. Seitlinger.

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Après le mot : « publics », la fin de l’article 1248 du code civil est supprimée.

Exposé sommaire :

Indéniablement aujourd’hui, les contrôles sont largement vécus comme des suspicions permanentes à l’égard de professionnels qui sont pourtant les premiers protecteurs de l’environnement et de notre biodiversité.

Le malaise est grandissant lorsque, par ailleurs, on sait que de plus en plus de contrôles trouvent leur origine dans des dénonciations à connotation environnementale.

Et pour cause, depuis 2016, l’introduction de la notion de « réparation du préjudice écologique » à l’article 1248 du code civil permet aux associations « environnementales » au même titre que l’État, les collectivités locales ou les organismes publics de porter une affaire en justice et d’obtenir des dommages et intérêts.

Avec ce dispositif, les procédures judiciaires revêtent donc un intérêt financier à être introduites contre les pratiques agricoles.

A titre d’exemple, en 2022, une association bien connue aux pratiques particulièrement intrusives dans les exploitations agricoles a perçu plus de 280 000€ de gains sur les procès engagés.
Pour d’autres associations, les bilans financiers faiblement détaillés ne permettent pas de chiffrage précis mais ils sont aussi sources de moyens importants pour ensuite déployer des campagnes à l’encontre de nos agriculteurs.

L’État de droit ne peut être commandé par le seul intérêt de dégager des marges financières en introduisant des procédures judiciaires au seul motif de l’intérêt environnemental porté par l’association.

Nos institutions judiciaires doivent garantir l’impartialité et l’équité des procès y compris sur les sujets environnementaux. Elles ne peuvent ouvrir des brèches juridiques à des fins d’idéologie.

Ainsi cet amendement propose de remédier à ces dérives qui poussent certaines associations à engager des procédures à l’encontre de nos agriculteurs.

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