Les amendements de Aurélie Trouvé pour ce dossier

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Il y avait « Bruno demande », il y a désormais « Bruno bricole ». Nous voilà devant un texte dont on ricanerait si la situation de nos concitoyens n'était pas si dramatique. C'est un bidouillage technique pour occuper l'espace, du brassage de vent qu'absolument personne ne vous a demandé, et dont pas un des acteurs de l'économie que nous rencon...

C'est du grand n'importe quoi, en somme, destiné à nourrir l'impression que vous faites quelque chose. Vous vous agitez, vous gesticulez, mais vous êtes au bout du bout, après avoir épuisé toute la liste des inepties de votre idéologie.

Après le projet d'autoriser la revente à perte que vous avez bien été obligés de remiser, tellement il était absurde et stupide, vous nous proposez – attention, mesdames et messieurs ! – d'avancer de quarante-cinq jours la date de début des négociations commerciales. Waouh ! Vous avez vraiment sorti le grand jeu.

Vous laissez au marché le soin de tout régler, nous plongeant ainsi dans son chaos et dans la tyrannie des multinationales ! Vous êtes dangereux.

Vous êtes incapables de répondre à la catastrophe sociale qui se produit sous nos yeux. Vous plongez le pays dans la faim.

Pour la première fois depuis des dizaines d'années, au moins 7 millions de Français – sans doute davantage – doivent faire appel à l'aide alimentaire.

Pour la première fois depuis des dizaines d'années, un Français sur trois doit sauter des repas, faute d'argent ; un Français sur huit déclare avoir faim, alors que nous sommes la septième puissance économique du monde. Pour la première fois, les Restos du cœur annoncent qu'ils devront refuser des bénéficiaires. Depuis plus d'un an, nous relay...

Dans le même temps, vous plongez une bonne partie du monde agricole dans le gouffre. Alors que l'on pourrait espérer que l'augmentation des prix alimentaires profite au moins aux agriculteurs, ce n'est pas le cas : beaucoup voient leurs revenus décliner.

Vraiment, vous croyez que leurs revenus augmentent ? Sachez que le prix de vente de leurs produits ne progresse pas autant que leurs coûts de production.

Vous vous drapez dans les lois Egalim, en prétendant que les problèmes sont réglés. Ce n'est pas du tout le cas et vous le savez ! Allez sur le terrain, dans les exploitations agricoles.

Vous mentez et les exploitants le savent très bien. Il est faux de prétendre que leurs revenus augmentent. La situation la plus difficile est celle des producteurs bio,….

…et, plus largement, de ceux qui se sont engagés dans des productions de qualité. Vous leur avez demandé de transformer leur mode de production, en leur promettant en contrepartie de l'aide et des débouchés. Ils ont joué le jeu et vous les avez trahis. Savez-vous que le prix du lait bio est désormais à peu près équivalent à celui du lait standa...

Après avoir supprimé il y a quelques années l'aide au maintien à l'agriculture biologique, vous refusez de faire appliquer la loi Egalim, qui prévoit 20 % de produits bio dans les cantines. Même les lois que vous avez adoptées, vous ne les respectez pas !

Vous vous gargarisez. Pourtant, il suffit de consulter les chiffres de la balance agricole pour constater que nous sommes en chute libre. Nos concitoyens n'ont plus les moyens d'acheter des produits bio, de qualité, d'acheter local et français.

Dans les cantines, les grandes surfaces, les collectivités locales, nos concitoyens achètent de plus en plus fréquemment des produits importés. Qui en profite ? Les importateurs. Qui en pâtit ? Nos agriculteurs.

Contre la faim dans laquelle vous avez plongé le pays, quelle riposte proposez-vous ? Avancer de quarante-cinq jours la date de début des négociations commerciales entre fournisseurs et distributeurs… Êtes-vous sérieux quand vous prétendez que cette mesure permettra de répondre en urgence à la flambée des prix alimentaires ? Vous répétez que l...

Peut-être imaginez-vous que plus votre politique est effarante, mieux elle passera ? Vous prétendez nous faire croire que nous vivons dans un monde de Bisounours, où les prix de notre alimentation dépendraient directement des coûts de production des industriels. Mais, madame la ministre déléguée, vous savez pourtant très bien que ce n'est pas ...

le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque centrale européenne (BCE) le reconnaissent, comme à peu près tout le monde – sauf vous.

Dans le monde de Bisounours auquel vous voulez nous faire croire, les coûts de production sont amenés à baisser. Sauf que ce ne sera pas le cas, et vous le savez très bien. Tous les organismes de prévision statistique prévoient que les prix de l'énergie continueront à grimper, comme le cours de nombreuses matières premières agricoles. Soyons s...

Il suffit de lire le récent communiqué conjoint du syndicat Jeunes Agriculteurs (JA) et de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA). Le Gouvernement est à présent seul. Vous êtes dangereux, sauf pour les grandes multinationales de l'agroalimentaire, dont les marges n'ont jamais été aussi élevées dans l'histoire des...