Les amendements de Aurore Bergé pour ce dossier

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Nous sommes tous parlementaires, élus de nos territoires, et convaincus que l'urgence, la priorité numéro un pour les Français, c'est la question de la santé. S'il y avait une formule magique, elle aurait été non seulement proposée mais déjà votée à l'unanimité dans cet hémicycle. La proposition qui nous est faite à travers ces amendements iden...

pour une raison simple. En dix ans, sur 45 000 médecins diplômés, seuls 5 000 se sont installés en libéral. Si vous essayez de les contraindre davantage, ils s'installeront moins.

Ce sera l'effet immédiat de telles dispositions. Ensuite, vous voulez dire à des personnes qui ont fait dix ans d'études et à leurs familles qu'elles n'ont plus la liberté de choisir le territoire où s'installer.

Enfin, mes chers collègues, pour défendre cet argument, vous avez été nombreux à parler de zones surdenses, surdotées.

Vous savez que la Seine-Saint-Denis est le département le plus carencé. Je vous poserai une seule question : y a-t-il ici un parlementaire qui peut lever la main et dire : « J'ai trop de médecins généralistes dans mon département, enlevez-moi des médecins » ?

À la fin, c'est ce qui se produira. C'est un jeu à somme nulle. On diplômera des médecins, puis on les retirera de certains territoires parce qu'on espère qu'ils s'installeront dans d'autres, mais ils ne le feront pas. Ceux qui voteront pour ces amendements identiques iront expliquer dans leurs territoires pourquoi il y a moins de médecins.