Les amendements de Boris Vallaud pour ce dossier

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Depuis une semaine, la France a connu des nuits de violence – marquées par des pillages, des destructions et des agressions – dans de nombreuses villes, de toutes tailles. Ces actes sont intolérables. Dès les premières heures, nous avons accompagné les appels au retour à la paix civile et au respect de l'ordre public.

Nous pensons à toutes les personnes – policiers, gendarmes, pompiers, commerçants, habitants de ces quartiers sans oublier nos maires – qui ont eu à connaître des agressions, la peur parfois, la destruction souvent. Représentants de la nation, nous devons nous tenir résolument à leurs côtés.

Nous savons cependant qu'il n'y a pas d'ordre sans justice. Voilà pourquoi l'heure des réponses politiques devra venir sans attendre. Un pays dans lequel des milliers de jeunes personnes, souvent mineures, se lancent pendant des jours et des nuits dans de telles équipées, est un pays qui va mal. Notre responsabilité, collective et individuelle,...

…discriminations, mal-logement, disparition des services publics ou encore mise en échec de nos institutions sont autant de difficultés profondes dont ces fréquents débordements de violences – le fait d'une minorité – sont aussi un symptôme.

Il faudra bien évidemment remettre sur le métier le plan Borloo abandonné et soutenir dans la durée la politique de la ville, l'école, les associations et l'éducation populaire.

Nous devons aux Françaises et aux Français, où qu'ils vivent, la République partout et pour tous. Enfin, nous devons traiter, avec sérénité et sérieux, la question des rapports entre une partie de la population et la police qui n'ont cessé de se détériorer. Nous ne pourrons pas non plus ignorer la question de l'usage des armes, autrement dit n...

Après avoir entendu dans l'hémicycle, à la fin de la précédente législature, le président Zelensky s'exprimer depuis Kyïv, après avoir rencontré le Premier ministre ukrainien, M. Chmygal, dans l'enceinte du Palais-Bourbon, je tiens à remercier le président de la Rada pour l'honneur qu'il fait à la représentation nationale française et à vous re...

depuis ce funeste 24 février, ainsi qu'aux sanctions prises contre la Russie de Vladimir Poutine et ses dirigeants. Les occasions ne nous ont d'ailleurs pas manqué de manifester ce soutien par le dépôt ou le vote de résolutions, mais aussi, de manière plus directe, par la voix de Valérie Rabault lorsque celle-ci vous a accompagnée, madame la p...

Cette victoire ne sera complète que lorsque l'Ukraine aura recouvré sa pleine et entière souveraineté, c'est-à-dire ses frontières internationalement reconnues, celles de 1991 ;

elle suppose également la création d'un tribunal spécial visant à établir les responsabilités et juger les auteurs des crimes commis lors de la guerre, le versement d'indemnités, la libération de tous les Ukrainiens déportés en Russie. Cependant, je voudrais à présent, madame la Première ministre, vous interroger au sujet d'une autre aide que ...

Nous avons appris, hier, que le garde des sceaux, mis en examen depuis juillet 2021, est renvoyé devant la Cour de justice de République.

Il s'est pourvu en cassation. En 2017, le candidat Emmanuel Macron, maintenant Président de la République, affirmait que tout ministre mis en examen devrait démissionner. Que pensez-vous de cette déclaration ?

Je vois poindre – et peut-être que vous aussi – un conflit d'intérêts : dans quelques mois, l'actuel procureur général près la Cour de cassation prendra sa retraite et le Président de la République nommera son successeur, sur avis du garde des sceaux, qui est en l'occurrence un justiciable.

Deux difficultés se poseront : d'abord, ce nouveau procureur général aura probablement à connaître du pourvoi en cassation du garde des sceaux. Ensuite, si un renvoi devant la Cour de justice de la République était décidé, il aura à connaître de l'affaire qui occupera à nouveau le garde des sceaux justiciable. Dans quelle démocratie peut-on, d'...

Madame la présidente, madame la Première ministre, je n'avais pas prévu de prendre la parole, mais je voudrais dire, avec solennité et gravité, que, dans cet hémicycle et partout en France, l'antisémitisme n'est pas une opinion : c'est un délit qu'il faut combattre sans relâche.

Il est mal venu ici de décerner des brevets. Ce combat doit être celui de tous les républicains authentiques, de tous les démocrates, de tous ceux qui sont attachés à la justice et au droit.

Madame la Première ministre, je voudrais vous dire que vous aurez toujours à vos côtés ceux qui détestent la haine et l'antisémitisme. Ils se trouvent sur l'ensemble des bancs – je l'espère – et, en particulier, sur ceux de la gauche.

Trouvez des alliés, n'inventez pas des adversaires. L'antisémitisme est notre combat commun, celui de tous les républicains. Soyons ensemble : le pays n'a pas besoin de division sur ce sujet-là !

Madame la Première ministre, c'est devant les tribunaux que doivent être traduits les antisémites. S'il y en a, qu'ils le soient et nous serons à vos côtés.

En attendant, je crois que vous ne serez pas en désaccord avec moi : je demande de l'apaisement dans le pays, comme dans cet hémicycle, et une union sacrée sur tous les bancs contre ce fléau absolu.