Les amendements de Boris Vallaud pour ce dossier

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Nous ne cesserons jamais de croire la grande paix humaine de Jaurès possible. Nous ne cesserons jamais d'espérer en une humanité organisée, assez maîtresse d'elle-même pour pouvoir résoudre par la raison, la négociation et le droit les conflits qui l'affligent. Depuis plus d'un siècle, nous la croyons possible, nous l'espérons prochaine. Nous œ...

Il y a dix ans, en 2014, alors que le peuple ukrainien, déjà, portait son regard vers l'Ouest et rêvait d'un destin européen, dans ces journées folles de courage et d'espoir de la révolution de Maïdan, la Russie commençait son invasion méthodique et cruelle de l'Ukraine dans le Donbass et en Crimée, et rien n'arrêterait plus, jusqu'à ce jour, l...

De notre côté, c'est l'époque où les socialistes annulaient la livraison des Mistral à la Russie. La communauté internationale pensait sauver la paix. La Russie préparait la guerre. Nous ne serons plus dupes des pauses tactiques sous prétexte de cessez-le-feu. La guerre s'est à nouveau abattue avec force sur l'Ukraine au matin du 24 février 20...

Voilà pourquoi, depuis le premier jour, nous avons condamné l'invasion et réclamé des sanctions exemplaires contre la Russie. Voilà pourquoi nous soutenons depuis le premier jour le rétablissement de la souveraineté de l'Ukraine dans ses frontières de 1991.

Voilà pourquoi nous soutiendrons, pour eux, pour nous, son effort de guerre et l'envoi des armes nécessaires à sa défense, jusqu'à sa victoire. Chacun le sait aujourd'hui, la paix durable entre les nations, la paix définitive en Europe nous échapperaient si devaient survenir la défaite de l'Ukraine et la victoire de Poutine. Or, force est de c...

L'heure est à l'unité et à l'efficacité, pas à la discorde chez les alliés. Je le dis avec gravité : la situation ne saurait s'accommoder des équipées solitaires, des effets de manche et des tergiversations dont le président Macron est coutumier.

…puis aujourd'hui la possibilité d'engager des forces combattantes que les Ukrainiens eux-mêmes ne nous demandent pas, ce n'est pas de l'ambiguïté. C'est être inconstant, pour ne pas dire inconséquent ; cela est grave et désinvolte.

Le président Macron a, en définitive, moins inquiété Vladimir Poutine que nos alliés eux-mêmes, qui se sont désolidarisés de ses propos, et les Français, qui les ont largement réprouvés. Je crois nécessaire, monsieur le Premier ministre, que vous disiez clairement devant la représentation nationale que cet accord ne prévoit en aucune manière l'...

Je le dis encore : il ne faut offrir à Poutine aucune victoire et surtout pas celle de la division des alliés européens. C'est ensemble et unis que nous sommes forts.

À cet égard, il nous faut dès aujourd'hui – et il nous faudrait plus encore demain, si Trump venait à être élu en novembre – imaginer la possibilité de l'isolationnisme américain et ses conséquences sur la sécurité collective en Europe. Dans ce contexte, cet accord, qui ne saurait tenir lieu d'acquiescement à l'adhésion immédiate de l'Ukraine à...

–, participe d'évidence au nécessaire renforcement de la normalisation et de l'interopérabilité des équipements de défense en Europe. Quant à l'adhésion à l'Union européenne, perspective à laquelle nous avons déjà apporté notre soutien, elle suppose et exige des critères de convergence économique, sociale et démocratique de l'Ukraine autant qu...

Nous souscrivons à l'idée selon laquelle il faut aider l'Ukraine à tenir aujourd'hui et à gagner la guerre demain. Pour cela, il faut faire plus et plus vite ; la somme de nos hésitations, de nos tergiversations et de nos retards est la cause première de la situation extrêmement délicate dans laquelle se trouve l'armée ukrainienne. Il faut fair...

Il faut investir, produire et livrer. En se prononçant en faveur de cet accord, les députés du groupe Socialistes et apparentés disent à nouveau leur soutien à l'Ukraine, à la démocratie ukrainienne, au respect du droit international et à la paix ; mais ils ne donnent quitus de rien au Gouvernement et ne signent aucun chèque en blanc. Nous voul...

Pour cela, nous souhaitons que la commission de la défense se dote, de façon permanente, des prérogatives d'une commission d'enquête, afin notamment de contrôler la bonne exécution de cet accord.

Il faut dire à nos concitoyens que cet accord n'est pas – ne peut pas être –, de quelque manière que ce soit, une entrée en guerre contre la Russie. Il est au contraire, par le soutien qu'il apporte à l'Ukraine et à sa résistance, la meilleure des garanties pour notre sécurité et pour la paix ; il est probablement la plus grande assurance que n...