Les amendements de Cyrielle Chatelain pour ce dossier

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C'est la vérité, les chiffres sont publics ! Le jour où nous serons au pouvoir, nous défendrons le droit de vote des étrangers, nous défendrons l'aide médicale de l'État (AME), nous défendrons l'hébergement d'urgence. Nous agirons ! Vous aviez le choix, madame la Première ministre, entre le retrait du texte ou le déshonneur. Il n'y aura pas de...

Madame la Première ministre, laissez-moi vous citer. « En tant que garde des sceaux, Éric Dupond-Moretti a toute ma confiance et fait un excellent travail ».

Je conçois qu'il soit difficile pour vous d'admettre qu'une nouvelle affaire touche votre Gouvernement. Nouvelle, et pas des moindres : le ministre de la justice poursuivi par sa propre justice ! C'est kafkaïen ; c'est une plaisanterie. Mais, dans une République dont Emmanuel Macron est le président, c'est possible.

C'est une première sous la Ve République. Félicitations ! Continuez de féliciter le garde des sceaux pour son excellent travail.

Un garde des sceaux qui est soupçonné d'avoir utilisé son ministère et les services qui en dépendent pour régler ses comptes.

Un garde des sceaux qui, depuis juillet 2021, est obsédé par sa défense : un recours devant le Conseil constitutionnel, huit pourvois en cassation, ce qui représente des heures à éplucher la jurisprudence, des heures de réunions avec ses avocats, des heures pour préparer sa défense, des heures où il n'est pas ministre.

Un garde des sceaux, qui pendant quinze jours, sera empêché dans l'exercice de ses fonctions. Un garde des sceaux qui s'autorise, non pas un, mais deux bras d'honneur dans cet hémicycle, lorsqu'un président de groupe ose évoquer la procédure en cours.

Un garde des sceaux qui se pose en victime et qui ose parler d'infamie quand son action est interrogée. Madame la Première ministre, la jurisprudence Balladur – « un ministre mis en examen, il démissionne » –…

…avait une raison d'être : garantir qu'un ministre soit pleinement et complètement dédié à sa tâche, au service des Français et de l'État.

Comme tous ici, nous sommes attachés à la présomption d'innocence. La question est de savoir si le Gouvernement est attaché au principe de probité. Apparemment, la réponse est non.

En 2014, Robert Badinter écrivait : « Soixante-dix ans se sont écoulés depuis la nuit de l'Occupation, les crimes des nazis et de leurs complices de Vichy. Le temps de l'Histoire a succédé au temps de la Mémoire. Les derniers témoins vont disparaître à leur tour. Et l'antisémitisme est toujours vivant. »

Oui, l'antisémitisme est toujours vivant. La recrudescence des actes antisémites en France nous le rappelle cruellement : 819 actes antisémites ont été recensés ces trois dernières semaines. C'est deux fois plus que pour la totalité de l'année 2022. À Paris, dans les Hauts-de-Seine et en Seine-Saint-Denis, des dizaines et des dizaines d'étoile...

Nous devons traiter le mal à la racine. Ce qui caractérise l'antisémitisme, c'est la permanence de la stigmatisation, or nous avons baissé les bras. Les actes que nous dénonçons sont les conséquences d'une longue banalisation de la parole antisémite et raciste : le négationnisme de Jean-Marie Le Pen, le révisionnisme d'Éric Zemmour, l'antisémit...

Madame la Première ministre, je conclurai avec les mots et la question de Robert Badinter : « Il en va de l'antisémitisme comme du racisme. Ce sont des poisons de la République. À une certaine dose, elle en meurt. »

Les écologistes pensent aux familles, aux victimes, à toutes celles et ceux qui sont dans l'angoisse et dans l'attente des nouvelles de leurs proches. Notre solidarité est totale. Les Israéliens ont le droit absolu de vivre en sécurité. Les écologistes condamnent sans réserve les atrocités commises par les terroristes du Hamas.

Aucune lutte ne justifie des tirs de roquettes contre un hôpital. Aucune cause ne justifie la prise d'otages et l'assassinat de civils. Aucun acte de résistance ne justifie le massacre de 260 festivaliers. Les écologistes ne seront jamais du côté de celles et ceux qui sèment la terreur et la mort.

Nous serons toujours aux côtés de celles et ceux qui œuvrent pour la paix. Face à la barbarie, seul le droit international est notre réponse. Aujourd'hui, les bombardements incessants de Gaza et l'instauration d'un siège total privant 2,3 millions de Gazaouis d'eau, de nourriture et d'électricité nous alarment au plus haut point.

Les propos déshumanisants du ministre israélien de la défense comparant les Gazaouis à des animaux laissent craindre un massacre dans la prison à ciel ouvert qu'est Gaza. Nous ne pouvons plus tolérer cela. La communauté internationale a fait le pari que le conflit israélo-palestinien s'éteindrait de lui-même. Elle a fait le choix de regarder ai...

L'urgence est donc à un cessez-le-feu, au respect du droit international et à la protection des civils. Madame la Première ministre, comment votre gouvernement compte-t-il agir en faveur de la désescalade ? Comment la France compte-t-elle, au sein d'une démarche européenne, agir résolument pour la paix et la protection des civils ?

Madame la Première ministre, de Marseille à Héricourt, de Montargis à Lyon, d'Échirolles à Nanterre, dans tous les territoires abandonnés, des villes aux campagnes, la révolte a déchiré la France.