Interventions sur "pénitentiaire"

51 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Coulomme :

...la communication des détenus sur des réseaux qui échapperaient au système carcéral. Un très grand nombre de sites peuvent permettre l'autoformation, d'accéder aux cours du Cned – Centre national d'enseignement à distance – et à des sites culturels, ou encore de procéder à des démarches administratives en ligne – ce qui allégerait d'ailleurs bien souvent le travail du personnel des établissements pénitentiaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYoann Gillet :

Les dispositifs de sécurité installés dans les établissements pénitentiaires ne sont pas conçus pour détecter et identifier certains objets, comme les armes en céramique, ou certaines substances interdites, comme les drogues, qui peuvent être facilement transportés par des personnes extérieures. Nos agents pénitentiaires ont besoin de moyens efficaces pour assurer leurs missions de surveillance, de contrôle et de lutte contre les violences et la criminalité dans l'encei...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYoann Gillet :

Partout en France, les personnels pénitentiaires subissent la violence de détenus, parfois radicalisés ou issus du grand banditisme. À la prison de Villefranche-sur-Saône, par exemple, un détenu en quartier d'isolement a blessé un gardien avec une lame de 20 centimètres de long. À Nîmes, commune de ma circonscription, un détenu a tenté d'égorger un surveillant avec une lame de rasoir. Cet amendement propose donc de donner une priorité à la pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Bordes :

…dont l'effet dissuasif permettra de réduire le nombre des agressions dont ils sont victimes. En effet, ces pistolets préviennent certains passages à l'acte et évitent le contact physique dont l'impact peut blesser – parfois très grièvement – tant les surveillants que les détenus. Il s'agit d'une forte revendication du syndicat majoritaire FO pénitentiaire depuis le vaste mouvement de contestation qui a secoué le milieu pénitentiaire au début de l'année 2018.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Bordes :

Dans la même logique que l'amendement précédent, il propose que les agents pénitentiaires puissent être équipés de pistolets à impulsion électrique ainsi que de gazeuses lorsqu'ils sont déployés dans les unités pour détenus violents (UDV) – quartiers disciplinaires et d'isolement –, qui regroupent les détenus les plus violents.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndrée Taurinya :

Demandez plutôt le développement de l'offre de soins psychiatriques ! Allez visiter les prisons, et vous verrez combien il est difficile pour un détenu de consulter un psychiatre ! C'est très compliqué, car on manque de personnel pénitentiaire pour extraire le détenu et le conduire à l'hôpital. En conséquence, il arrive souvent que le détenu ne puisse aller au rendez-vous – rendez-vous qui a dû être fixé très longtemps à l'avance, puisqu'il s'agit d'un spécialiste.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYoann Gillet :

Il vise à améliorer les systèmes de vidéosurveillance des établissements pénitentiaires. En effet, la commission d'enquête chargée de faire la lumière sur les dysfonctionnements au sein de l'administration pénitentiaire et de l'appareil judiciaire ayant conduit à l'assassinat d'un détenu le 2 mars 2022 à la maison centrale d'Arles a constaté dans ce domaine de graves lacunes, résultant notamment d'un manque de matériel. En outre, le système de vidéosurveillance actuel est obsolète ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndy Kerbrat :

... probation du ministère de la justice britannique concernant l'expérimentation des caméras-piétons menée en Angleterre et au Pays de Galles entre 2014 et 2016 – « Body Worn Video Camera Pilot Evaluation » –, soit un dispositif similaire à celui que vous souhaitez généraliser. Ce rapport se fonde tant sur les images de vidéosurveillance que sur des sondages des prisonniers et des personnels pénitentiaires, ce qui garantit sa qualité. Il conclut que les caméras-piétons améliorent légèrement la protection des agents – vous avez raison sur ce point –, mais aussi qu'elles donnent aux détenus l'impression d'être surveillés en permanence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Bordes :

Par cet amendement, dont le premier signataire est M. Ballard, nous demandons l'ajout de l'alinéa suivant : « Pour faire face aux trafics, chaque direction interrégionale des services pénitentiaires (Disp) devra être équipée de brigades cynotechniques pour des missions régulières de recherche de matières et de produits prohibés ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Bordes :

Il n'existe malheureusement que trois brigades de ce type en France, alors qu'elles sont très efficaces, lorsqu'elles sont déployées au sein des équipes pénitentiaires, pour trouver des explosifs, des produits stupéfiants, des armes ou des munitions. Le recours au chien est un outil important de sécurité face à la menace terroriste, toujours très élevée, et pour détecter la présence illicite de produits dangereux pouvant conduire à des évasions ou à d'autres actes graves. Déployées au sein de chaque région, ces brigades permettraient des contrôles beaucoup pl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSégolène Amiot :

Les surveillants pénitentiaires sont les premiers à le dire : effectivement, le jet de colis en prison concerne avant tout les téléphones portables. Quant aux brouilleurs, n'oublions pas qu'ils empêchent non seulement l'utilisation de smartphones par les détenus, mais aussi celle des téléphones mobiles professionnels des personnels des établissements pénitentiaires. Ils posent donc un problème de sécurité. Surtout, il faut c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSégolène Amiot :

Avant d'envisager de brouiller systématiquement les lignes dans les établissements pénitentiaires, réfléchissons au coût de l'accès au téléphone et à ce problème de facture téléphonique !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Coulomme :

S'il n'est évidemment pas souhaitable que les téléphones portables circulent sans contrôle dans les établissements pénitentiaires, nous ne pouvons dénier aux détenus le droit de téléphoner. Des cabines téléphoniques équipent déjà de nombreuses cellules, des cours de promenade, des coursives et d'autres locaux communs de ces établissements. Toutefois, comme vous le savez si vous avez visité une prison, le tarif en vigueur pour ces lignes est d'environ 40 euros par heure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Coulomme :

...utorisés. Je rappelle que ces lignes sont surveillées ; qu'elles ne permettent pas de téléphoner partout, ni de garantir la confidentialité des échanges avec les proches, puisque ceux-ci sont enregistrés. Si vous ne voulez pas de téléphones portables en prison, maintenez du moins en état de fonctionnement les téléphones publics mis à disposition des détenus dans les cellules et les autres locaux pénitentiaires !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Tanzilli :

Depuis 2019, le service national du renseignement pénitentiaire (SNRP) œuvre à la prévention des atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation et à la sécurité des établissements pénitentiaires. Pour les détenus condamnés pour des faits de terrorisme ou radicalisés en détention, la préparation de la fin de peine est cruciale, afin de prévenir les risques de récidive, évalués en se fondant sur une évaluation de leur dangerosité. Une telle évaluation, menée...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYoann Gillet :

Il s'agit d'inscrire dans le texte la nécessité de renforcer la coopération entre le service national du renseignement pénitentiaire et les services de sécurité intérieure concernant les sortants de prison adeptes de l'idéologie islamiste. En 2022, quatre-vingt-dix-sept détenus condamnés pour des affaires de terrorisme islamiste, dits TIS, ont été libérés en France. Les projections des services de renseignement font état d'un nombre similaire de personnes libérées en 2023. L'assassinat d'Yvan Colonna en 2022 par le détenu rad...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYoann Gillet :

Bien entendu, nous nous félicitons de l'existence de ce service. Mais les agents pénitentiaires et ceux des différents services de renseignement alertent la représentation nationale sur un manque de moyens et de coopération. Sans moyens supplémentaires,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaTimothée Houssin :

...ant que surveillants adjoints, les personnels concernés puissent être titularisés après un examen. Cela leur permettrait de bénéficier de davantage de stabilité d'emploi et de lieu d'affectation, tout en améliorant leurs conditions de travail. En outre, cela rendrait les postes de surveillant adjoint beaucoup plus attractifs, à l'heure où il est extrêmement difficile de recruter des surveillants pénitentiaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Il vise à accorder une attention particulière aux moyens alloués au personnel pénitentiaire pour accomplir les missions relatives aux placements sous surveillance électronique, dont le nombre augmente. Les moyens alloués doivent suivre cette augmentation, sinon ces placements seront vains et dangereux pour la société.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

... retrouvent à deux – parfois plus – dans des cellules de neuf mètres carrés, et pour lesquelles surviennent des infestations et des contaminations. Près de 40 % des détenus sont en détention provisoire. Cela nuit également au personnel, obligé de surveiller des espaces toujours plus surpeuplés et compliqués à contrôler. Cela nuit enfin à la prévention, à l'insertion et à la probation : le service pénitentiaire d'insertion et de probation (Spip) est débordé et se concentre exclusivement sur les condamnés, au détriment des personnes en détention provisoire qu'il pourrait aider à constituer des dossiers de libération anticipée ou de remise en liberté. Pour toutes ces raisons et parce qu'on peut anticiper le pire compte tenu de la vague de comparutions immédiates effectuées au cours des dernières semaines...