Interventions sur "ariane"

30 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

... France, l'Italie et l'Allemagne et la résolution du conseil de l'Agence spatiale européenne du 6 novembre 2023 à Séville pour garantir un accès autonome à l'espace pour l'Europe. L'accord de Séville marque un tournant majeur dans l'avenir de la politique spatiale de l'Europe. Il s'est conclu dans un contexte difficile : non seulement l'Europe a perdu son accès à l'espace en raison des retards d'Ariane 6, des difficultés de Vega et de la suspension des lancements de Soyuz à Kourou du fait de la guerre en Ukraine mais elle subit la très forte concurrence des États-Unis. Cet accord est fondamental à plusieurs égards. Tout d'abord, il réaffirme la détermination de l'Europe à disposer d'un accès autonome à l'espace. Il pérennise le financement d'Ariane 6 au-delà de 2026 et prévoit des lancements i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac, rapporteure de la commission des affaires économiques et de la commission des affaires européennes :

Je vous remercie d'avoir rappelé, à l'occasion de la présentation de l'amendement, le formidable travail que l'Agence spatiale européenne a réalisé aux côtés de nos ministères pour aboutir à la conclusion de cet accord en marge du sommet de Séville. Nous avons obtenu une enveloppe de 340 millions d'euros par an pour garantir l'exploitation de notre lanceur européen, Ariane 6. Ce sont ainsi quarante-deux lancements, dont quatre lancements institutionnels par an, qui sont garantis, ce qui nous permettra d'assurer notre accès autonome à l'espace durant cette décennie. Cependant, la proposition de résolution traite plus particulièrement de l'adoption de règles européennes communes pour maintenir la durabilité de l'espace et garantir aux acteurs européens un cadre prot...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

C'est cela, le cœur de l'accord de Séville ! Arianespace a perdu le monopole des lanceurs spatiaux et elle sera bientôt évincée du marché ! À la place d'Arianespace, qui avait réussi à concentrer les compétences et les qualifications, à accumuler les savoir-faire, après des décennies d'apprentissage et de projets récurrents, nous aurons une multitude de petites unités dont une bonne partie fera faillite dans les deux ou trois ans et qui seront inc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...Vous êtes d'une naïveté terrifiante ! C'est parce que nous défendrons nos intérêts nationaux que nous obtiendrons peut-être que l'Union européenne avance dans le bon sens. Vous vous êtes autocongratulés de la signature des accords de Séville. Avez-vous conscience, députés macronistes, de ce que vous avez voté ? Savez-vous ce que contiennent ces accords ? Tout simplement, la mise en concurrence d'Ariane 7. Les Allemands ont obtenu la création d'un marché concurrentiel sur les minilanceurs et les microlanceurs pour nous damer le pion, arriver en force et imposer qu'Ariane 7 soit allemande et non française. Vous avez ainsi salué la destruction potentielle de l'industrie spatiale française !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Piquemal :

...endement vise à rappeler le rôle historique de la France dans l'exploration spatiale. Nous sommes le seul pays au sein de l'Union européenne à maîtriser l'ensemble des technologies et compétences nécessaires à la production des lanceurs et au contrôle des satellites dans la mise en place de la politique spatiale européenne. Il convient de le rappeler à l'heure de l'ouverture à la concurrence pour Ariane 7. Nous sommes membres fondateurs de l'ESA, elle-même souvent mise en concurrence avec les politiques de l'Union européenne. Nous sommes aujourd'hui la seule puissance capable de garantir l'autonomie du programme spatial européen et de mettre son savoir et ses technologies au service d'un projet universel. Il serait bon que tous les groupes s'en souviennent, ici, à l'Assemblée nationale et, en c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Amiel :

Cette prise de parole, comme les précédentes interventions concernant les accords de Séville, montre une triple méconnaissance. Méconnaissance du caractère européen de l'aventure spatiale qui a fait la force de l'industrie française et sans laquelle ArianeGroup n'aurait pas connu l'essor qui fut le sien. Méconnaissance des accords de Séville, qui ont sécurisé l'avenir d'Ariane 6 et nous éviteront de dépendre des fusées Soyouz, comme ce fut le cas dans le passé. Je ne doute pas que refuser de dépendre de la Russie constitue un objectif largement partagé dans cet hémicycle ! Méconnaissance, enfin, de notre force industrielle…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Amiel :

…et des capacités qui existent en France pour relever les défis des minilanceurs et des microlanceurs – je pense au projet Maia d'ArianeGroup, qui sera, j'en suis certain, un des grands champions de l'avenir. Nous pouvons aussi être fiers des start-up françaises actives dans le domaine spatial, qui contribueront à l'innovation. Il n'y a aucune raison que l'innovation et les start-up soient réservées aux Américains, aux Chinois et aux puissances extra-européennes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Madame la rapporteure, je sais que vous connaissez bien le sujet. Par conséquent, je ne comprends pas comment vous pouvez être favorable à cet amendement alors qu'il entre totalement en contradiction avec l'amendement n° 42, adopté précédemment et dans lequel on se félicite de l'accord de Séville. Certes, c'est cet accord qui prévoit le financement du programme Ariane 6, à coups de millions, chaque année. Même si le choix qui a été fait à ce moment-là n'était pas forcément très bon, nous devons l'assumer à présent. Il fallait sécuriser Ariane 6 même si ce programme nous coûte de l'argent – alors que des industriels nous avaient promis qu'il ne nous coûterait pas un centime.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...ettre le développement de géants européens ? Je vous le dis : il n'y aura pas de géants, nous assisterons à une guerre de nains et, à la fin, c'est l'industrie française qui perdra. Cet amendement est totalement incohérent avec le projet que vous proposez et avec ce que le Président de la République a négocié à Séville. En réalité, ce qui est en péril à présent, c'est l'existence d'un programme Ariane 7. Vous fragilisez nos géants européens d'aujourd'hui que sont ArianeGroup et Arianespace. Nous ne pouvons voter cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

…voire qu'ils investissent dans d'autres pays pour fabriquer leurs satellites parce que cela leur revient moins cher que de faire appel aux entreprises telles qu'Airbus ou Arianespace. Alors que nous sommes dans un contexte de concurrence libre et non faussée, ultralibérale, vous laissez croire que le vote de cet amendement permettrait de garantir un protectionnisme européen. Mais comment pourriez-vous le démontrer, au vu du système économique tel qu'il existe par ailleurs ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

Je dois avouer que je n'ai pas bien compris les interventions de nos collègues de la NUPES. Lorsque M. Lachaud s'est exprimé, j'ai même cru qu'il était devenu un affreux ultralibéral. Vous nous dites qu'Ariane nous coûte de l'argent alors que c'est un investissement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Lopez-Liguori :

Comme nous l'avons expliqué, le secteur spatial repose avant tout sur une coopération entre États européens. Des groupes comme Ariane ou Thales sont français même s'ils nouent des partenariats avec l'Allemagne ou – dans le cas de Thales – avec l'Italie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...es confins du système solaire : on fait de la science. C'est fondamental. En revanche, si l'Europe ne veut pas être à la traîne des États-Unis, elle doit – et je vous rejoins sur ce point – s'intéresser en effet à la Lune et, de ce fait, aux vols habités. Du reste, nous avons déposé un amendement – que vous approuverez certainement puisqu'il va dans votre sens – qui a trait à la transformation d'Ariane 6 en une fusée habitable. Néanmoins, nous ne pourrons pas voter pour votre amendement. Non pas parce que nous sommes en désaccord avec vous, mais parce que nous estimons que l'exploration spatiale ne saurait se limiter à la Lune et à Mars : la connaissance scientifique doit s'étendre à l'ensemble du système solaire et bien au-delà !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Piquemal :

Il vise à renforcer les moyens dédiés à la météorologie spatiale. L'ESA a notamment annoncé la mission Proba-3, chargée d'étudier la couronne et les éclipses solaires, qui peuvent avoir des effets sur les conditions météorologiques sur Terre. L'Union européenne doit déployer des moyens importants en ce sens, en lien avec l'ESA et ArianeGroup. J'en profite pour saluer toutes les travailleuses et tous les travailleurs de Météo-France, dont j'ai la chance d'avoir le siège dans ma circonscription, dans le quartier toulousain des Pradettes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

C'est l'amendement que j'ai annoncé tout à l'heure à notre collègue Charles Sitzenstuhl, qui pourra donc se faire un plaisir de voter en sa faveur. Il vise à encourager le développement d'un modèle habitable d'Ariane 6. L'Union européenne et la France sont l'une des rares nations du spatial….

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

…à ne pas être capables d'envoyer un homme dans l'espace, alors que les États-Unis, la Russie et la Chine le sont, que l'Inde le sera dans quelques mois et que le Japon le sera bientôt lui aussi. L'Europe reste dépendante des Russes ou des Américains pour accéder à la Station spatiale internationale (ISS). Cette dépendance, majeure, est totalement inacceptable. ArianeGroupe propose un moyen, dont le coût est relativement abordable, de rendre Ariane 6 habitable. Il s'agit pour la représentation nationale d'adresser un message fort au Gouvernement, aux autres membres de l'ESA et à l'Union européenne : nous voulons que ce programme avance. Peut-être m'opposerez-vous, madame la rapporteure, que tel n'est pas l'objet de la présente proposition de résolution europée...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Il vise à réaffirmer l'attachement de la représentation nationale au programme Ariane et à son rôle moteur dans le développement de la coopération européenne et internationale en matière spatiale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Nous sommes une grande puissance spatiale : nous avons construit le programme Ariane, qui est aujourd'hui une très belle coopération européenne au sein de l'ESA ; nous devons la faire perdurer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Nous devons réaffirmer que, quoi qu'il arrive, la représentation nationale sera volontaire pour poursuivre le programme Ariane.