Intervention de Charles d'Anjou

Réunion du jeudi 13 avril 2023 à 16h00
Commission d'enquête relative aux ingérences politiques, économiques et financières de puissances étrangères-États, organisations, entreprises, groupes d'intérêts, personnes privées-visant à influencer ou corrompre des relais d'opinion, des

Charles d'Anjou, président du média Omerta :

J'ai créé une holding qui détient une filiale, Omerta. Le budget sur un an s'élève à 1 million d'euros, dont 500 000 ont déjà été versés. La totalité, à l'euro près, provient de fonds personnels. Contrairement à ce que certains journalistes ont sous-entendu, nos fonds ne comptent pas un seul centime d'argent étranger.

La pérennité du média à un an dépend de la réussite de plusieurs objectifs. D'abord, nous devons comptabiliser un certain nombre d'abonnements payants, qui donnent accès à l'application et au contenu exclusif en version longue de nos reportages. En outre, nous devons réaliser nos objectifs financiers pour le magazine papier. Les 15 000 exemplaires vendus nous ont rapporté 225 000 euros. Il s'agit donc d'un support commercial intéressant, qui renforce l'entreprise sur le plan financier. Enfin, nous avons besoin de l'agrément du ministère de la culture, car il donne droit aux cartes de presse mais aussi à une TVA réduite. Sur un an, l'agrément représente environ 200 000 euros. Son obtention est fondamentale à la pérennité du média. Or, la publication de plusieurs articles critiquant Omerta – dont ceux du Monde, de Libération et de Télérama sont diffamatoires, et contre lesquels j'ai déposé plainte – a conduit à l'ajournement par le ministère de la culture de l'obtention de cet agrément alors même que nous remplissions toutes les conditions pour l'obtenir. Il est expressément indiqué que cet ajournement a été décidé sur la base de l'article du Monde du mois de janvier.

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