Intervention de Jean-François Carenco

Séance en hémicycle du mardi 23 mai 2023 à 9h00
Questions orales sans débat — Commissariat d'aubagne

Jean-François Carenco, ministre délégué chargé des outre-mer :

Les policiers méritent le respect et la reconnaissance. Ils doivent pouvoir exercer leur mission quotidienne dans des locaux dignes d'un service public moderne, respectueux de ses agents. Cette exigence est au cœur de l'action du ministre, qui a désigné l'amélioration des conditions de sécurité du travail des policiers comme une priorité. Les chiffres, d'ailleurs, le démontrent.

Je sais que le bon état des locaux représente une attente forte et légitime. D'importants efforts ont déjà été engagés au cours du quinquennat précédent, grâce aux crédits, notamment, du plan France relance. Ainsi, en 2022, la police nationale a bénéficié de plus de 450 millions d'euros de crédits d'investissement immobilier. Depuis 2020, des plans nommés « poignées de porte » permettent de réaliser des travaux urgents d'entretien et d'améliorer ainsi les conditions de travail, au plus près des besoins du terrain.

Grâce à la Lopmi (loi d'orientation et de programmation du ministère de l'intérieur), les efforts sur l'immobilier vont se poursuivre et s'amplifier. Ils doivent contribuer concrètement à l'amélioration des conditions de travail des agents. Pour la seule police nationale, plus de 470 millions d'euros d'autorisations d'engagement sont programmés en 2023 – du jamais vu.

S'agissant de l'amélioration des conditions de travail des policiers et des espaces d'accueil des usagers, 70 millions supplémentaires sont prévus en 2023 pour des travaux courants d'aménagement et d'entretien, dont 10 millions pour le quatrième plan « poignées de porte ».

J'en viens, madame la députée, à la situation du commissariat d'Aubagne. Le constat est partagé par tous : les locaux sont vétustes et peu fonctionnels. Comme vous l'avez très justement souligné, ils ne correspondent plus aux exigences actuelles, qu'il s'agisse de la qualité de la vie au travail ou de l'accueil du public. Il faut remercier les services techniques de la ville, qui ont procédé à plusieurs séries de travaux d'aménagement. Mais ces travaux ne suffisent pas à endiguer les difficultés qui surgissent dans le fonctionnement courant du commissariat.

En 2014, il y a près de neuf ans, la ville a proposé de mettre à disposition, gratuitement, un terrain municipal pour reloger le commissariat. La question est posée et les études doivent débuter. C'est ce que m'ont certifié le ministre de l'intérieur et des outre-mer, et le directeur général de la police nationale (DGPN). La solution n'est pas encore trouvée, mais le problème est sur la table, grâce à la municipalité, qui a réalisé les travaux, aux responsables de la police et aux parlementaires, qui interpellent chaque jour le ministre à ce sujet.

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