Intervention de Christopher Weissberg

Séance en hémicycle du mardi 23 mai 2023 à 15h00
Questions au gouvernement — Conclusions du g7 et sanctions internationales contre la russie

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristopher Weissberg :

Aux images de chaos qui ont frappé Bakhmout ont succédé les images d'un camp uni, où les pays du G7 et le président Zelensky ont réaffirmé avec force leur parfaite unité face à l'agression de l'Ukraine par la Russie. Depuis que cette guerre a commencé aux portes de l'Europe, on trouve au moins une note d'espoir dans cette sinistre partition : les alliés du G7 ne sont jamais apparus aussi sûrs de leur unité – unis dans le soutien humanitaire que l'Europe ne cesse d'apporter aux Ukrainiens ; unis pour un renforcement inédit des capacités militaires européennes dans lequel la France prend toute sa part, comme en témoigne le projet de loi de programmation militaire (LPM) que nous examinons cette semaine ; unis aussi dans les sanctions que nous continuons d'infliger au régime russe, nous Européens, en parfaite coordination avec les États-Unis et les membres du G7.

Dans le cadre de mon rapport sur les sanctions internationales, j'étais à Bruxelles et à Washington la semaine dernière. Les acteurs que nous y avons auditionnés ont unanimement reconnu que jamais nos régimes de sanctions n'avaient été aussi bien coordonnés entre nos deux continents.

L'unité entre les pays du G7 s'arrête malheureusement aux portes de cet hémicycle. À l'extrême droite d'abord, la leader du Rassemblement national est passée d'une servitude financière à Vladimir Poutine à une connivence coupable tout aussi grave, dénonçant des sanctions économiques « qui ne servent à rien ».

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