Intervention de Clément Beaune

Séance en hémicycle du mardi 13 juin 2023 à 15h00
Questions au gouvernement — Transports

Clément Beaune, ministre délégué chargé des transports :

Vous avez souligné l'importance de notre investissement dans le domaine des transports. C'est un enjeu essentiel pour la vie quotidienne de nos concitoyens et pour de nombreux territoires, notamment votre circonscription et ceux que vous avez cités. C'est aussi un enjeu central pour la décarbonation, puisque les transports représentent, nous le savons, 30 % de nos émissions de gaz à effet de serre.

C'est dans cet esprit et dans le prolongement de la loi d'orientation des mobilités que la Première ministre a annoncé au mois de février dernier, un investissement exceptionnel, dans le cadre du plan d'avenir pour les transports. Nous sommes en train de décliner ces annonces faites il y a quelques semaines.

Nous avons engagé une concertation avec les régions. J'ai effectivement annoncé la semaine dernière que, dans les contrats de plan État-région, qui manifestent notre partenariat et notre investissement partagé, les montants annuels consacrés à l'investissement dans les transports seraient très significativement augmentés, de 50 % ; l'État est prêt à porter sa contribution à 8,6 milliards. Derrière ces grands chiffres, il y a des choix très clairs, notamment la priorité donnée au ferroviaire, aux transports publics et aux RER métropolitains annoncés par le Président de la République. À cet égard, je salue la proposition de loi déposée par Jean-Marc Zulesi, président de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire. Elle sera examinée dans quelques jours dans cet hémicycle et sera, je l'espère, votée, puisqu'il s'agit, au-delà des moyens budgétaires, de donner aux métropoles et aux régions les outils nécessaires pour accomplir cet effort d'investissement.

D'autre part, nous devons poursuivre l'investissement engagé depuis quelques années dans les trains d'équilibre du territoire. Je pense notamment au Paris-Clermont, qui fait l'objet d'un programme d'investissement exceptionnel. Je citerai un simple chiffre : outre les 8,6 milliards que j'ai évoqués dans le cadre des contrats de plan, l'État est en train d'investir 5 milliards dans les trains d'équilibre du territoire. Il s'agit des liaisons Paris-Clermont, Paris-Limoges, Paris-Le Havre, Bordeaux-Marseille et de nombreuses autres. Vendredi dernier, je me suis rendu à Bordeaux, où j'ai annoncé un effort de renouvellement de l'ensemble du parc de rames.

Vous le voyez, l'État est au rendez-vous. Nous attendons désormais les réponses des régions, ainsi que vous l'avez évoqué pour la liaison Lyon-Turin. Nous reverrons un certain nombre d'autres projets, car la priorité accordée au ferroviaire implique une plus grande sélectivité dans les projets routiers, ce que nous assumons.

En tout cas, c'est un investissement massif, inédit et dans la durée que nous réalisons pour nos territoires, partout en France.

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