Intervention de Antoine Léaument

Séance en hémicycle du mardi 20 juin 2023 à 21h30
Donner à la douane les moyens de faire face aux nouvelles menaces — Article 7

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Vous vous contredisez avec vos propres arguments.

Par ailleurs, vous dites, monsieur Attal, qu'il n'y a pas de problème avec les réservistes de la police nationale. Or, justement, la durée de leur formation pose question. Celle-ci s'étend sur une dizaine de jours, à l'issue desquels une autorisation de port d'arme peut être délivrée, alors que la formation des réservistes de la gendarmerie est de vingt-quatre jours. Il existe donc différentes durées de formation, suivant le corps, avant d'être autorisé à aller sur le terrain en portant une arme. À cet égard, nous proposons régulièrement en commission d'aligner la formation des réservistes de la police nationale sur celle des réservistes de la gendarmerie s'agissant de l'entraînement au maniement d'une arme, car ce sont souvent les réservistes, peu formés, qui se retrouvent en danger lorsqu'une situation périlleuse se produit.

L'amendement de M. Bouloux me semble donc présenter la meilleure rédaction. De deux choses l'une : soit vous avez été douanier et formé au maniement d'une arme et, en tant que réserviste, vous aurez alors le droit d'en porter une ; soit seules des missions qui ne sont pas dangereuses et qui ne nécessitent pas de porter une arme vous sont assignées. Dans ce second cas de figure, si vous voulez aller plus loin dans vos fonctions, il faut devenir douanier à part entière. Le cas échéant, vous nous aurez convaincus, madame Hai, alors que nous sommes opposés à la réserve opérationnelle.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion