Intervention de Anne Brugnera

Réunion du mercredi 21 septembre 2022 à 15h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Trois millions d'étudiants viennent de faire leur rentrée dans les universités et écoles de notre pays, soit 25 500 de plus que l'an passé. Les pistes de réflexion dont nous devons nous saisir en ce début de mandat sont elles aussi nombreuses. Il nous revient d'assurer un cadre d'enseignement supérieur propice à la réussite et à l'émancipation de notre jeunesse. Soyez assurée, madame la ministre, que vous trouverez toujours les députés du groupe Renaissance à vos côtés pour atteindre cet objectif.

Lors de votre conférence de presse de rentrée, vous avez rappelé les efforts fournis à cette fin sous la précédente législature, dans la continuité desquels vous vous inscrivez – je pense à la suppression du régime de sécurité sociale spécifique, à l'accès aux soins psychologiques, aux aides exceptionnelles de rentrée ou aux repas du CROUS à 1 euro. Vous avez également cité les réformes structurelles qui ont été réalisées et qui nécessitent notre attention constante, dans un souci d'amélioration permanente : la création de Parcoursup, qu'il faut continuer à faire évoluer ; la réforme des études de santé, qu'il convient d'évaluer ; la loi de programmation de la recherche, qu'il faudra actualiser à l'occasion de la prochaine discussion budgétaire.

Je tiens à saluer vos annonces concernant les aides conjoncturelles aux étudiants confrontés à l'inflation. Merci pour vos propos sur les plans de sobriété que doivent mettre en œuvre les établissements sans que cela nuise aux étudiants ou reporte sur eux la charge énergétique.

Vous avez lancé deux nouveaux chantiers, attendus de longue date : la réforme de l'accès au master et celle des bourses étudiantes. Vous avez également annoncé des dialogues territoriaux pour traiter de questions ayant trait à la vie quotidienne des étudiants. Parmi elles, la santé des jeunes, et plus particulièrement leur santé mentale, m'intéresse vivement. Près d'un jeune sur deux dit souffrir d'éco-anxiété, ce qui peut se traduire par des difficultés à se projeter dans ses études, un travail ou un futur désirable. Ce problème a fait l'objet de nombreux rapports. Avez-vous des pistes de travail, qui pourraient être développées et complétées à l'échelon territorial ? Nous devons aux étudiants un accès aux soins équitable sur l'ensemble du territoire national.

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