Intervention de Jean-Louis Bourlanges

Séance en hémicycle du lundi 23 octobre 2023 à 16h00
Déclaration du gouvernement sur la situation au proche-orient

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président de la commission des affaires étrangères :

Ce sont les bizarreries de notre règlement qui me donnent la possibilité de parler quinze minutes au nom de mon groupe et cinq minutes en celui de la commission des affaires étrangères. J'ai tenu, tout à l'heure, des propos que j'ai voulus équilibrés, au nom de mon groupe. À présent, je suis censé parler au nom de la commission : je tiendrai donc des propos équilibrés au titre institutionnel puisque, bien évidemment, je n'ai pas qualité pour m'exprimer autrement qu'au nom de la commission tout entière. Souffrez d'écouter une très courte intervention centriste. Je suis un centriste dans tous ses états, partisan et institutionnel.

Tout au long du débat, j'ai été frappé de voir à quel point nous sommes des pavloviens de la discorde : nous ne sommes jamais aussi heureux les uns et les autres que lorsque nous nous écharpons. Il n'est pas question d'unanimité entre nous, bien sûr, car nous sommes animés de sensibilités différentes. Certains ont même rompu avec d'autres. Toutefois – et cela se vérifie au sein de la commission des affaires étrangères –, la très grande majorité de cette assemblée partage des avis très clairs. Qui, parmi nous, estime que ce qui s'est passé le 7 octobre ne relève pas de la barbarie la plus absolue ? Qui peut écouter ce qui a été dit par le précédent orateur sans être profondément ému et bouleversé par la description de telles souffrances ? Néanmoins, cette immense majorité ne partage-t-elle pas également l'idée qu'il ne peut y avoir de paix durable au Moyen-Orient, en terre de Palestine, si les aspirations légitimes du peuple palestinien ne sont pas prises en considération de manière appropriée ?

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