Intervention de Thomas Rudigoz

Séance en hémicycle du mardi 31 octobre 2023 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2024 — Administration générale et territoriale de l'État ; sécurités ; contrôle de la circulation et du stationnement routiers

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Rudigoz, rapporteur pour avis de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Nous allons examiner, notamment, les crédits de la mission "Sécurités" . En tant que rapporteur pour avis de la commission des lois, j'aborderai les crédits des programmes Police nationale, Gendarmerie nationale et Éducation et sécurité routières dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024.

Le budget présenté par le ministre de l'intérieur s'inscrit dans une trajectoire en hausse constante depuis 2017 et qui s'amplifie depuis la précédente législature. Comme l'a rappelé Mme la rapporteure spéciale, les crédits de paiement affectés à la police nationale augmentent de plus de 4,5 %, s'élevant à 12,9 milliards d'euros, et ceux de la gendarmerie progressent de la même façon, atteignant près de 10,4 milliards d'euros. Si l'ordre de grandeur n'est pas comparable, le programme Éducation et sécurité routières bénéficie également d'une forte revalorisation, à hauteur de 109 millions d'euros pour 2024, soit une hausse de plus de 46 %.

Au total, les budgets de la police et de la gendarmerie présentent donc une hausse cumulée de plus de 1 milliard d'euros par rapport à 2023. Cette évolution témoigne de l'engagement du Gouvernement et de notre majorité à renforcer puissamment et durablement les moyens nécessaires pour assurer la sécurité de nos compatriotes de métropole et d'outre-mer.

La Lopmi du 24 janvier 2023, défendue par le ministère de l'intérieur et approuvée à une très large majorité par l'Assemblée nationale et le Sénat, s'inscrit pleinement dans cette perspective. Ce sont plus de 2 000 policiers et gendarmes qui s'ajouteront l'année prochaine aux effectifs actuels. J'ai déjà eu l'occasion de le dire en commission des lois il y a deux semaines : la présence accrue des « bleus » sur le terrain n'est ni un slogan ni un vœu pieux mais, dorénavant, une réalité.

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