Intervention de Élisa Martin

Séance en hémicycle du mardi 31 octobre 2023 à 21h30
Projet de loi de finances pour 2024 — Mission administration générale et territoriale de l'État (état g)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisa Martin :

Ils visent à demander un rapport sur l'utilisation du fonds interministériel de la prévention de la délinquance – le FIPD – par le comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation. Deux aspects de cette utilisation nous paraissent devoir être regardés de très près car ce fonds suppose une réduction chiffrée de la délinquance par une prévention à l'efficacité accrue. Or les réseaux de vidéosurveillance sont bien souvent financés par le FIPD, au terme d'une forme de chantage assez odieux à l'encontre des élus locaux – « Si vous voulez des effectifs de police supplémentaires, leur dit-on, il faudra développer la vidéosurveillance. » Et puis il s'agit évidemment de savoir si, oui ou non, ce fonds contribue à prévenir la délinquance ou à lutter contre la radicalisation. Voilà les deux raisons essentielles pour lesquels nous demandons ce rapport. Je suis d'autant plus motivée pour parler de ce sujet qu'en tant qu'élue locale, j'ai eu ce genre de discussions avec la préfecture. J'ai pu en tirer un certain nombre de conclusions. C'est ce qui m'amène à parler de chantage odieux et me conduit à me demander s'il ne faudrait pas évaluer cette question à la bonne échelle, à savoir l'échelle nationale.

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