Intervention de Julien Dive

Réunion du mardi 13 septembre 2022 à 15h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Monsieur le président, vous avez fait l'historique de la position de chaque groupe politique., Vous avez fort justement rappelé que Les Républicains soutiennent depuis très longtemps le nucléaire. Mais vous avez proféré un mensonge en précisant que, lorsqu'ils étaient aux responsabilités, ils n'ont conduit aucune action pour le nucléaire. C'est faux, puisqu'en 2006, le projet Astrid de quatrième génération de générateurs a été lancé sous l'égide du président Chirac. Il a ensuite été renforcé par le président Sarkozy, puis abandonné par le président Macron en 2019. Dans les faits, nous avons donc été en rendez-vous du nucléaire – d'autant que ce projet permettait de recycler les déchets nucléaires et de les réduire considérablement.

Pour revenir à l'audition de Mme la ministre, le 29 juin 2020 à 23 heures sonnait le glas du deuxième réacteur de la centrale de Fessenheim, après quarante-trois ans de service. Cela a été rappelé, la fin de cette centrale nucléaire a mis en difficulté la souveraineté énergétique de la France. L'argument opposé à l'époque par le Gouvernement était celui de l'accélération de la transition énergétique. Quelles parts d'énergies renouvelables ont permis de compenser la fermeture de Fessenheim ? Pouvez-vous nous assurer que, cet hiver, aucune centrale nucléaire ne sera à l'arrêt en France ? Nous avions signalé à plusieurs reprises, ici comme au Parlement européen – que la fermeture de Fessenheim mettrait en difficulté la France et aurait une incidence sur le coût de l'électricité pour les Français. Certes, certaines mesures ont été prises. Mais les collectivités et les entreprises en paient le prix fort aujourd'hui.

Enfin, quels freins à la transition énergétique avez-vous identifiés ?

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