Intervention de Arthur Delaporte

Réunion du mardi 7 novembre 2023 à 17h15
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Le 7 octobre dernier, j'ai reçu, comme chaque année, un appel de Laurent, le président de l'amicale des donneurs de sang d'Argences, qui me souhaitait un bon anniversaire, comme il le fait pour tous les donneurs. C'est l'exemple que j'ai choisi pour saluer toutes celles et ceux qui, chaque jour, œuvrent pour ce modèle unique et précieux dans lequel vous souhaitez, monsieur Pacoud, inscrire la suite de votre carrière. Vous nous avez dit que vous connaissez les arcanes de l'État et nous avez montré que vous êtes intéressé par le don de sang. Vous avez peut-être lu le rapport IGF-Igas ; ce n'est pas notre cas, parce qu'il ne nous a pas été communiqué. Je trouve dommage que nous, parlementaires, n'ayons pas cette information et je souhaite que vous vous engagiez à nous communiquer ce document pour que nous soyons mieux informés des enjeux et du financement de l'EFS.

Je remercie évidemment tous les bénévoles mais aussi tous les salariés qui œuvrent pour ce modèle. De fortes tensions sociales ont été évoquées, des grilles de salaires qui n'ont pas bougé depuis quinze ans, un établissement dans lequel le personnel ne bénéficie pas des revalorisations des grilles salariales du secteur public et qui est en concurrence avec le secteur privé ; que proposez-vous, de manière tangible, à ce sujet ?

Dans un autre domaine, quel est, selon vous, le niveau des besoins d'investissements ? À mon sens, ils sont énormes. Pour le seul site de Caen, le coût de la rénovation énergétique du bâtiment est d'un million d'euros. Je ne parle pas du site de Bois-Guillaume, ni de celui de Lille pour l'établissement Hauts-de-France Normandie. Il faut vraiment agir, parce que l'on est dans des passoires énergétiques et parce que cela rend difficiles les conditions de travail.

Au sujet du plasma, vous avez commencé d'apporter des réponses, mais elles supposent des moyens importants.

Enfin, pour revenir un instant sur ce que vient de dire notre collègue Turquois, oui, il faut revaloriser le prix du sang, et parce que cela pèsera sur les dépenses hospitalières, cela suppose que le législateur revalorise l'objectif national de dépenses d'assurance maladie. Je pense que c'est nécessaire ; quel est votre point de vue ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion