Intervention de Frédéric Descrozaille

Réunion du mardi 24 octobre 2023 à 14h00
Commission d'enquête sur les causes de l'incapacité de la france à atteindre les objectifs des plans successifs de maîtrise des impacts des produits phytosanitaires sur la santé humaine et environnementale et notamment sur les conditions de l'exercice des missions des autorités publiques en charge de la sécurité sanitaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Descrozaille, président :

Cette audition sera dédiée aux filières agricoles. Après avoir dressé un état des lieux et élevé le niveau de connaissance des membres de la commission sur les produits phytopharmaceutiques et leurs impacts sur l'eau, l'air ou le sol, nous avons débuté l'examen critique des politiques publiques qui visent à la réduction de ces produits.

Jusqu'à présent, nous nous en sommes tenus à une approche générale des pratiques du monde agricole, en recevant les représentants de la profession agricole. Il est temps d'affiner l'analyse avec une approche par filière. Nous avons choisi d'auditionner quatre filières. Nous accueillons donc les représentants de la filière des céréales et de la filière des fruits et légumes frais. Enfin, nous avons souhaité réaliser un focus sur deux filières : la filière pomme de terre, d'une part, et la filière pomme poire, d'autre part.

Auparavant, je soulignerai que la démonstration a été faite devant cette commission d'enquête que les objectifs fixés par la nation en matière de réduction de l'usage des produits phytosanitaires n'ont pas été atteints – au point qu'il est légitime de se demander si la trajectoire est réellement engagée. En tout état de cause, nous n'avons pas constaté de transformation des pratiques et usages montrant l'efficacité des politiques publiques. Nous avons besoin de savoir comment les professionnels s'emparent de ces objectifs de politique publique.

Je vous informe que cette audition est ouverte à la presse et qu'elle est retransmise en direct sur le site de l'Assemblée nationale. Je vous rappelle également que l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Je vous invite donc à lever la main droite et à dire : « Je le jure ».

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