Intervention de Jean-Louis Bourlanges

Réunion du mercredi 29 novembre 2023 à 9h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

J'ai apprécié le caractère très substantiel des réponses que vous avez apportées à la plupart des questions que je vous avais posées. Les inflexions décidées par le CICID l'étaient sûrement pour des raisons très fortes, quoiqu'on pourrait les critiquer. Ce qui est toutefois anormal, c'est que vous nous le disiez six mois après. Je ne mets pas en cause le président Macron mais la Ve République qui, depuis ses origines, considère le Parlement comme un organe au mieux inutile, au pire contrariant. Dans une démocratie parlementaire représentative normale, ce qui a été décidé au CICID aurait dû être discuté et expliqué dès le lendemain devant notre commission. Les inflexions importantes par rapport à la loi du 4 août 2021 méritaient d'être débattues à la lumière des éléments que vous avez rappelés : je pense notamment à l'abominable guerre qui frappe l'Ukraine, à l'Est de l'Europe. Je le répète : dans une démocratie normale, le Gouvernement rend compte, explique et vient devant la commission dès qu'il prend des décisions. C'est le cas en Angleterre, en Allemagne ou aux États-Unis ; ici, on en discute un semestre plus tard.

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