Deux demandes d'entraide judiciaire formulées par la France sont en cours et elles concernent la cybercriminalité. Nous avons également obtenu satisfaction dans une affaire qui ne relève pas du champ du traité, avec l'extradition d'un ressortissant ukrainien dont l'arrestation avait été demandée au Kazakhstan. Cela montre que ce pays souhaite être considéré en Europe comme un partenaire stable et fiable. Il a d'ailleurs signé avec de nombreux États européens des accords d'entraide du même type que le traité qui nous est soumis.
Comme l'a indiqué l'ambassadrice du Kazakhstan, les évolutions politiques – comme d'ailleurs les changements culturels à l'égard de l'homosexualité – ne se feront pas en deux temps trois mouvements dans ces Républiques d'Asie centrale qui ont obtenu leur indépendance il y a une trentaine d'années. Ces pays connaissent encore des soubresauts, ce qui est assez logique. Il faut donc les accompagner autant que nous le pouvons, tout en prenant les garanties adéquates.