Intervention de Jean-Louis Bourlanges

Réunion du mercredi 17 janvier 2024 à 10h15
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

Mes chers collègues, vous vous rappelez qu'a été présenté le 8 novembre 2023 à cette commission le rapport établi par Michèle Tabarot et Bruno Fuchs sur les relations entre la France et l'Afrique. Nous avions considéré que cet excellent travail, qui avait suscité un débat très intéressant au sein de notre commission, était un acte inaugural et que nous devions absolument poursuivre notre réflexion sur cette relation franco-africaine, qui est à la fois très riche, très tumultueuse et essentielle.

J'ai donc proposé de commencer ce cycle d'approfondissement du sujet en invitant M. Lionel Zinsou, qui a des vues extraordinairement intéressantes, stimulantes et originales sur la question africaine. Monsieur Zinsou est fondateur et partenaire managérial de Southbridge et est président de la fondation Terra Nova ainsi que l'ancien président de la société des amis du musée Branly-Jacques Chirac. Il a également été premier ministre du Bénin de 2015 à 2016. Il est donc un interlocuteur parfaitement adapté pour inaugurer ce cycle. C'est une grande joie, cher Lionel Zinsou, de vous accueillir dans cette commission. Votre histoire, votre parcours personnel, tant en France qu'en Afrique, de même que vos éminentes compétences et qualités intellectuelles, font de vous un intervenant tout désigné pour éclairer notre commission sur le positionnement que doit prendre la France face aux nouveaux défis africains.

Madame Tabarot est présente parmi nous, tandis que monsieur Fuchs est retenu par ses responsabilités au sein de l'Assemblée parlementaire de la francophonie à Bruxelles : il m'a demandé de l'excuser et m'a assuré qu'il regarderait avec beaucoup d'intérêt nos échanges et votre intervention. À travers votre propos liminaire, les réponses aux groupes politiques, les réponses aux intervenants à titre individuel et votre conclusion, vous aurez toutes les possibilités de dire tout ce que vous souhaitez à notre commission, qui a certainement grand besoin d'être éclairée sur un ensemble de choses concernant l'Afrique. Nous sommes en effet bien conscients que nous vivons le passage d'une certaine idée de la politique française en Afrique, de l'Afrique et de son développement à une autre idée, et nous manquons aujourd'hui de repères.

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