Intervention de Maxime Minot

Séance en hémicycle du mercredi 7 février 2024 à 14h00
Sécurité des élus locaux et protection des maires — Explications de vote

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

Il faut le répéter : s'en prendre à un élu de la République, c'est s'en prendre à la République elle-même. Si les élus ne sont pas des privilégiés placés au-dessus des lois, ils ne sont pas non plus en dessous d'elles et doivent être plus efficacement protégés.

Nous nous réjouissons du durcissement des sanctions prévues pour les auteurs de violences contre les élus locaux. L'alignement sur le régime des sanctions pour violences contre les dépositaires de l'autorité publique, comme les policiers, est une bonne chose. Une circonstance aggravante a été prévue pour les cas de harcèlement, notamment en ligne, lorsque la victime est titulaire d'un mandat électif. Autre avancée majeure que nous saluons : l'octroi automatique de la protection fonctionnelle aux maires et aux élus municipaux ayant un mandat exécutif, quand ils sont victimes d'agressions ou d'injures. Un certain nombre de maires taisent encore les menaces dont ils ont été victimes et ne déposent pas plainte. Nous sommes assez nombreux ici à avoir été maires pour en témoigner.

Comme à son habitude, l'extrême gauche s'est automatiquement et systématiquement opposée au durcissement de notre arsenal juridique, qu'elle qualifie de surenchère pénale. Notre priorité est de protéger les élus locaux qui font leur devoir, et non pas les délinquants qui salissent notre démocratie.

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