Dans mon intervention liminaire, j'ai essayé de faire comprendre que le paradoxe calédonien tenait au fait que la liste électorale d'autodétermination était plus large que la liste électorale provinciale. Il est pourtant plus important de voter pour l'autodétermination que de voter pour les élections locales. Pourtant, nous ne touchons pas à la liste électorale d'autodétermination. Alors, ne faites pas croire à ceux qui nous écouteraient sans avoir lu ou regardé l'intégralité de nos débats – il est vrai fort complexes, puisqu'il y a trois listes électorales pour 270 000 habitants –, par la magie du verbe, que nous voulons modifier de façon léonine la liste électorale d'autodétermination pour rendre la Nouvelle-Calédonie intrinsèquement française, par une sorte de grand remplacement – j'utilise l'expression à dessein, puisque le groupe GDR a cité Pierre Messmer.