Intervention de Élisabeth Borne

Réunion du mercredi 13 mars 2024 à 9h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Borne :

Je voudrais tout d'abord remercier les intervenants pour leur éclairage tout à fait passionnant mais aussi réagir sur la façon dont a été évoquée la position française, notamment par M. Abidi. Cette position était équilibrée dès le départ. Il ne m'a pas échappé qu'elle peut être mal comprise, jugée trop pro-palestinienne par certains et trop pro-israélienne par d'autres, mais je ne peux pas laisser dire que la France n'aurait pas immédiatement, dès la riposte d'Israël, rappelé qu'Israël avait le droit de se défendre mais dans le respect du droit humanitaire international.

Je rappelle par ailleurs qu'au moment où la Commission européenne a évoqué l'idée de suspendre l'aide à l'UNRWA, nous avons immédiatement indiqué que nous maintiendrions notre aide, qui était très contrôlée, y compris par les Israéliens eux-mêmes. J'ai moi-même été conduite à exprimer, en tant que première ministre, cette position lors des questions d'actualité.

La France a appelé très tôt à une trêve humanitaire et à la libération des otages. La France a renforcé son soutien humanitaire, y compris avec l'envoi d'un bâtiment de la marine nationale, le Dixmude, pour soigner des civils au large de Gaza. La France a rappelé que la seule issue était politique et qu'elle avait, de façon constante, soutenu la solution à deux États. La position française que je viens de rappeler a bien été portée, depuis le début.

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