Intervention de Guillaume Vuilletet

Réunion du lundi 4 mars 2024 à 15h00
Commission d'enquête sur la gestion des risques naturels majeurs dans les territoires d'outre-mer

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Vuilletet, rapporteur :

Je précise à M. Marcelin que je ne remets pas du tout en cause ce qu'il dit concernant la délégation interministérielle. Simplement, je m'en attriste, car disposer d'une telle délégation serait sans doute utile actuellement.

Par ailleurs, j'ai écrit un rapport sur l'habitat indigne il y a plusieurs années, et je me suis étonné que vous évoquiez le DALO concernant ce qui paraît plutôt relever de l'hébergement d'urgence et de l'hébergement provisoire, le temps de la reconstruction. À cet égard, je vous donne raison : une planification est sans doute à réaliser d'ores et déjà, en prévision d'un risque majeur.

J'espère également que des progrès ont été réalisés depuis 2011, et que l'anticipation de 40 000 morts établie alors a été révisée depuis. Nous interrogerons la préfecture à ce sujet.

N'hésitez pas à nous transmettre par écrit des éléments relatifs à votre idée d'une assurance universelle, que je trouve intéressante, et qui est régulièrement évoquée, y compris par les assureurs, car la disponibilité de fonds pour reconstruire, indispensable à la résilience des territoires par rapport aux aléas, suppose la présence de bâtiments assurés à plus de 60 %, ce qui est le cas en Martinique et en Guadeloupe aujourd'hui.

J'essaierai de promouvoir l'action de l'Option Croix-Rouge dans les lycées ailleurs qu'en Martinique également, et notamment sur mon territoire, car elle me semble très utile et je vous en félicite.

Nous examinerons les problèmes de financement rencontrés pour généraliser le PSC1.

J'entends aussi la nécessité de sécuriser les équipements, les provisions, et même les équipes, afin qu'elles soient en état d'intervenir après un aléa, et d'« aller-vers » les populations les plus fragiles, sans nécessairement avoir à découper des troncs d'arbre sur les routes à cette fin.

Enfin, il me semblait que des prises en charge à 100 % hors taxe étaient possibles pour les frais de réhabilitation parasismique des propriétés ou copropriétés de populations en situation d'extrême précarité. Je suis rapporteur d'un texte de loi sur les copropriétés dégradées, et nous devrons examiner ce point.

Sur toutes ces questions, n'hésitez pas à me faire parvenir des compléments d'information.

Il me reste à vous remercier pour cet échange extrêmement riche.

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