Intervention de Géraldine Bannier

Réunion du mercredi 27 mars 2024 à 16h45
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

Ma question porte sur l'inquiétude ressentie par des professeurs de lettres classiques, de langues régionales ou de matières enseignées à des groupes à effectifs réduits – je pense par exemple aux sciences expérimentales. Lorsque la dotation horaire globale (DHG) ne suffit pas, il semblerait que les groupes de besoins soient mis en place en supprimant ces options ou ces heures à effectifs réduits. D'autres établissements choisissent de les maintenir – l'intérêt du latin pour la réussite des élèves n'est plus à démontrer – mais se retrouvent alors avec des groupes de besoins aux effectifs aussi importants que ceux d'une classe entière. L'inquiétude est particulièrement grande lorsqu'un établissement qui proposait l'option latin choisit de supprimer cette dernière afin de mettre en place des groupes de besoins alors qu'un autre établissement à proximité immédiate va continuer de proposer cette option. N'y a-t-il pas un risque pour la mixité sociale ?

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