Les amendements de Marine Le Pen pour ce dossier

29 interventions trouvées.

Je vous rappellerai, monsieur le Premier ministre, vous qui êtes si enclin à dénoncer notre prétendue incapacité à proposer des solutions, quelles sont nos propositions.

Celles-ci sont plus que jamais d'actualité. Il s'agit d'abord de mobiliser les intérêts des avoirs russes à l'étranger, aujourd'hui gelés, pour financer l'effort de guerre ukrainien – j'avoue ne pas comprendre votre refus sur ce point,…

Il devrait d'ailleurs en être de même des frais facturés par les banques ou de l'estimation des gains des profiteurs de guerre qui, depuis 2022, auraient dû être reversés aux États membres pour financer l'effort commun – et indispensable – de soutien à l'Ukraine.

Loin des déclarations bellicistes d'Emmanuel Macron, il faut surtout – surtout ! – réfléchir dès à présent aux moyens de mettre autour de la table des négociations les acteurs de cet épouvantable conflit, devenu le Verdun du XXIe siècle, qui n'a que trop duré.

La défaite de la Russie, dans cette guerre entreprise en violation flagrante du droit international, de la liberté du peuple ukrainien à choisir son destin et du plus élémentaire sens moral, ne serait que justice.

À votre différence toutefois, dans le froid royaume du possible et non à travers les nuées du souhaitable, nous sommes guidés par le réalisme : cette guerre se terminera inévitablement par une négociation et vous le savez. Quand l'heure de celle-ci sera venue, l'objectif de la France et de ses alliés doit être que l'Ukraine s'y présente dans la...

C'est à cela que notre soutien à l'Ukraine – dont la poursuite est légitime et nécessaire – doit servir, non à un bellicisme verbal dépourvu de tout dessein stratégique clair. Au lieu d'une politique chaotique, je plaide pour une politique réaliste ! Pour rendre la paix possible, il faut d'abord définir les conditions d'un cessez-le-feu et, gr...

…et c'est d'une grande tristesse. Vous nous dites que nous votons un accord. Il nous semblait pourtant que nous votions sur un discours ; or il ne contenait rien de précis ni de structuré.

Pour la sécurité des Français, nous ne pouvons adhérer aux conditions que vous posez dans cet accord ; mais pour manifester notre soutien à l'Ukraine – et uniquement pour cela –, nous nous contenterons d'une abstention.