Les amendements de Maxime Laisney pour ce dossier

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Cet amendement, analogue à celui de ma collègue Julie Laernoes, vise à supprimer l'alinéa 7 de cet article, qui prévoit d'étudier la possibilité de construire plus de réacteurs que les quatorze mentionnés à l'alinéa 1. Retraçons l'historique de ce chiffre, qui ne cesse d'évoluer : dans son discours de Belfort, le président Macron – c'était au c...

Pouvez-vous nous indiquer dans combien de temps Framatome sera-t-il capable de produire en série les pièces maîtresses du réacteur, telles que la cuve ou le couvercle ? Enfin, s'agissant du financement, M. Rémont nous a précisé qu'il estimait le coût de construction des six réacteurs à 52 milliards d'euros. Sachant que celui de Flamanville, qui...

…combien cela coûtera-t-il aux Français de construire quatorze réacteurs, voire davantage ? Qui paiera à la fin ? Cela se traduira-t-il par une augmentation de la facture des Français, par un endettement supplémentaire d'EDF, par une hausse des impôts ou par un prélèvement sur l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique (Arenh) ? Répond...

Je sais que la ministre n'aime pas les rapports, et ne veut pas gaspiller du temps et de l'énergie pour en produire. Je répondrai donc plutôt à notre collègue : les tendances internationales en matière de nucléaire se cassent la gueule.

Environ 400 réacteurs sont en fonctionnement dans le monde, et il y a davantage de réacteurs qui ferment que de réacteurs qui ouvrent. Si nous devions remplacer toutes les capacités de production thermiques par du nucléaire, il faudrait fabriquer 2 000 réacteurs nucléaires – or je vous rappelle qu'il n'en existe que 400, et que la tendance est ...

Par cet amendement, le Rassemblement national manifeste ses atomes crochus avec la minorité présidentielle, en voulant déployer des réacteurs au-delà du raisonnable. Je ne peux m'empêcher de souligner que, tout à l'heure, un député de ce groupe a remis en cause la nocivité de la radioactivité, au motif que quand il y a du soleil, il y a du rayo...

Plus sérieusement, je réitère ma question au sujet des pilules d'iode. La dernière campagne de distribution de ces pilules dans un rayon de 10 à 20 kilomètres autour des centrales a été un fiasco : seuls 25 % des riverains concernés les ont effectivement reçues. De fait, 1,5 million de Françaises et de Français vivent à proximité d'une centrale...

On hallucine complètement devant certains propos ! On a entendu, sur les bancs de la minorité présidentielle, qu'il ne faudrait surtout pas laisser penser aux Français ceci ou cela. Mais je vais vous dire ce qu'il ne faudrait pas laisser penser aux Français : c'est, précisément, que l'uranium pousse dans nos jardins !

Tout ce que ma collègue a rappelé, ce sont des faits : 40 % de l'uranium utilisé dans les centrales nucléaires françaises vient du Kazakhstan et de l'Ouzbékistan en passant par la Russie, et cela, les Français doivent le savoir ! Par conséquent, vous allez être gentils : vous allez répondre à nos questions et arrêter de raconter des fadaises.

Quant à ce que nous venons d'entendre, à propos de Superphénix, nous avons appris il y a quelque temps, par un député qui siège sur nos bancs mais qui avait des responsabilités à l'époque, que le projet a failli nous exploser à la figure et qu'il y avait une omerta, à l'intérieur d'EDF, pour éviter que cela ne fuite.

Répondez donc aux questions qui vous sont posées : est-ce que, oui ou non, 40 % de l'uranium utilisé dans les centrales françaises passent par la Russie ?

Une dernière chose, s'agissant du fameux recyclage de l'uranium : on nous fait croire que l'uranium, c'est comme des mouchoirs en papier ou des bouteilles en plastique. Il faut arrêter de raconter des bêtises !

Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, lors de son audition par la commission d'enquête sur la fameuse perte de souveraineté énergétique – souveraineté qui, en matière d'uranium, n'existe pas –, nous a dit que le terme de recyclage n'était définitivement pas approprié : on ne recycle pas de l'uranium une fois qu'il est usagé.

Je tiens tout d'abord à souligner que, sur tous les bancs, il existe des députés sérieux qui ont travaillé et qui défendent des amendements sur un projet de loi. Néanmoins il est vrai – ne vous en déplaise – nous nous servons de l'Assemblée pour éclairer les Français concernant les questions dont nous débattons, y compris le nucléaire.

À cet égard, nous avons plusieurs questions car, entre un ministre de la transition écologique qui évoque un scénario de réchauffement de 4 degrés à l'horizon 2100 et une ministre de la transition énergétique qui veut construire quatorze nouveaux réacteurs nucléaires, lesquels nécessiteront de l'eau pour être refroidis, nous avons l'impression ...

Nous soutiendrons bien sûr cet amendement présenté par notre collègue Leseul – amendement qui me donne l'occasion de poser de nouvelles questions à Mme la ministre. Peut-être obtiendrons-nous des réponses avant la fin de l'examen du projet de loi. Dans une étude qu'il a menée, et qui constitue peut-être la raison pour laquelle vous souhaitez l...

…comme les Français du reste, pourriez-vous apporter une réponse aux Français sur cette question du risque de suraccident ? Par ailleurs, vous n'êtes pas sans savoir – quoique… : vous seriez certainement moins nucléocrates et il y aurait moins d'atomes crochus entre le Rassemblement national, la droite et la minorité présidentielle

…bref, vous n'êtes donc pas sans savoir qu'autour des centrales – à la différence des éoliennes et des panneaux photovoltaïques –, on est obligé de distribuer des comprimés d'iode à la population. En effet, en cas d'accident nucléaire, figurez-vous qu'on développe des cancers de la thyroïde.

Ces comprimés doivent être distribués dans un rayon de 20 kilomètres autour des centrales. Cependant, lors de la dernière campagne de distribution, nous avons échoué à toucher 75 % de la population vivant dans un périmètre compris entre 10 et 20 kilomètres autour des installations, si bien que 1,5 million de Français qui devaient recevoir ces c...

Dans le cas contraire, il aurait fallu prendre toutes les décisions en Conseil de politique nucléaire et laisser Macron agir tout seul. Cet amendement vise à demander un rapport sur l'impact des corrosions sous contraintes. Ces derniers mois, près de la moitié des réacteurs ont été à l'arrêt en raison de ces corrosions – et non du fait de mili...