Les amendements de Michel Castellani pour ce dossier

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Il vise à mettre en application les recommandations de la Défenseure des droits en mettant l'accent sur la nécessité de renforcer les points d'accueil physique d'accès au droit, tout particulièrement dans les territoires d'outre-mer – d'où la proposition d'insérer les mots « notamment dans les territoires d'outre-mer ».

Dans le prolongement de l'amendement précédent, il tend lui aussi à mettre en application les recommandations de la Défenseure des droits en développant les bus de la justice – les « Justibus » – dans les territoires d'outre-mer.

Cet amendement de mon collègue Mathiasin vise à renforcer, et non pas seulement à mobiliser, les effectifs d'agents et professionnels permettant d'accompagner les justiciables dans leurs démarches d'aide juridictionnelle. Il s'agit d'éviter que la généralisation du système d'information de l'aide juridictionnelle aggrave l'exclusion des justici...

Déposé également par mon collègue Mathiasin, il prévoit la mobilisation des « Justibus » pour l'accompagnement des justiciables dans leurs démarches. Dans son rapport 2023 sur les services publics aux Antilles, la Défenseure des droits recommande de « développer les "Justibus" afin de rendre justice au plus près des justiciables ».

Cet amendement, dont Mme Bassire est la première cosignataire, vise à introduire dans le texte un alinéa rédigé de la manière suivante : « Au cours de la présente programmation, le ministère s'engage à revaloriser la rétribution des avocats au titre de l'aide juridictionnelle. À ce titre, il évalue la possibilité de mettre en place un coefficie...

Cet amendement de Mme Bassire vise à accélérer le paiement des avocats au titre de l'aide juridictionnelle. Notre collègue considère en effet que les délais sont beaucoup trop longs, notamment dans les territoires ultramarins.

Cet amendement de Paul-André Colombani vise à insérer dans le texte un article ainsi rédigé : « La nation se fixe pour objectif de lutter contre la criminalité organisée. » Il s'agit d'inscrire dans la loi un objectif défini par le garde des sceaux, qui a déclaré vouloir faire de la lutte contre le crime organisé une de ses grandes priorités – ...

Déposé par notre collègue Acquaviva, il vise à ajouter l'article suivant : « Dans un délai d'un an à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet un rapport au Parlement évaluant l'efficacité de l'arsenal législatif français en vigueur afin de lutter contre la criminalité organisée ou les associations de type mafieux dan...

Cet amendement proposé par Paul-André Colombani vise à envisager une évolution du droit français inspirée des normes ayant déjà fait leurs preuves, dans le but de renforcer les moyens de lutte contre les phénomènes mafieux et la criminalité organisée, en se fondant – c'est l'axe clé de l'amendement – sur l'expérimentation du règlement binationa...

Le droit en vigueur prévoit que la convocation écrite n'est adressée à la personne en vue de son audition libre que « si le déroulement de l'enquête le permet ». Nous considérons, dans cet amendement de mon collègue Acquaviva, qu'elle devrait être envoyée systématiquement, sauf urgence.

Cet amendement de M. Paul Molac vise à renforcer les droits de la défense et le contradictoire en prévoyant la présence systématique de l'avocat pendant la garde à vue alors que son assistance n'est actuellement prévue que si la personne le demande.

Dans le droit fil des deux amendements précédents, notre collègue Acquaviva propose d'interdire la captation, l'interception et l'enregistrement des conversations entre un avocat et son client.

L'amendement n° 512 vise à limiter à cinq jours au lieu de quinze la durée de l'incarcération provisoire nécessaire pour évaluer la faisabilité d'une assignation à résidence sous surveillance électronique, laquelle serait envisagée par le juge des libertés et de la détention pour éviter une détention. Quant à l'amendement n° 515, il est de rep...

L'amendement de repli de notre collègue Jean-Félix Acquaviva vise à renforcer les garanties applicables aux perquisitions de nuit. Étant donné que les crimes susceptibles de justifier de telles opérations sont définis très largement, il est nécessaire que le magistrat qui autorise celles-ci se déplace obligatoirement pour veiller au respect du ...