Les amendements de Olivier Marleix pour ce dossier

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Au fond, la décision du Conseil constitutionnel rayant d'un trait de plume le travail du Parlement sur la loi « immigration » et la crise que traversent les agriculteurs nous racontent la même histoire, celle des injonctions que le peuple français ne supporte plus que lui adressent tantôt des juges supranationaux ou nationaux,…

…tantôt des technocrates bruxellois ou parisiens, qui ont tous en commun de ne jamais avoir de comptes à lui rendre.

Si la souveraineté nationale peut être à ce point évitée, contournée, bafouée, comment s'étonner que la politique apparaisse aux yeux des Français comme une farce ?

Comment s'étonner qu'ils en viennent à vouloir renverser la table ? Dans ce moment critique de notre histoire, dans cette démocratie en crise qu'est devenue la France, chacun d'entre nous se doit d'agir plus que jamais avec le sens des responsabilités. S'agissant de l'immigration, les Français exigent un sursaut ; vous leur faites un tour de p...

…de vos catalogues La Redoute de promesses jamais tenues. Vous osez nous dire que, depuis 2017, vous avez défendu la souveraineté industrielle. Quelle plaisanterie : vous avez vendu Alstom, Alcatel, Technip, et vous laissez démanteler Atos !

Comment vous croire ? Vous annoncez un allégement du fardeau des normes pour les agriculteurs, mais il y a à peine plus d'un an, au Salon de l'agriculture, votre prédécesseure avait déjà promis la fin de la surtransposition des normes environnementales et, dans son univers parallèle, votre administration est en train d'élaborer des cartes de p...

Vous nous aviez promis des prix de rémunération grâce aux lois Egalim. Mais, en ce moment même, Lactalis propose aux producteurs de lait un prix de 40 centimes le litre quand leur coût de revient s'établit à 48 centimes. Voilà comment vous bernez les éleveurs !

Il y a un an, cette assemblée a adopté, à l'unanimité, un calcul plus favorable pour la retraite des agriculteurs. Depuis, vous faites tout pour que cette loi ne soit pas appliquée. Il y a huit mois, nous avons adopté une proposition de résolution afin de demander au Gouvernement de s'opposer à la ratification du traité de libre-échange avec l...

On nous dit qu'à la faveur de ce même réveil brutal, le président Macron serait désormais prêt à partir en croisade contre les 4 % de jachère imposés par la PAC. Mais que ne l'a-t-il fait plus tôt ? La chaise vide du général de Gaulle se faisait mieux entendre que la chaise occupée du président Macron !

La politique, ce n'est pas que de la communication, un catalogue d'annonces sans queue ni tête. Ce n'est pas du théâtre, c'est la vie des Français, le sort de notre pays. Monsieur le Premier ministre, vous entendre dire que vous aviez décidé de « mettre l'agriculture au-dessus de tout » fut un moment formidable. J'ai tellement eu envie d'y cro...

Sur la crise agricole comme sur l'immigration, les Français ne se contenteront pas d'une story sur Instagram ou d'une vidéo TikTok autour d'une botte de paille, monsieur le Premier ministre.

Je vous le dis très clairement : tant que les réponses ne seront pas là, nous ne vous lâcherons pas. La terrible réalité, c'est qu'après sept années d'agitation fiévreuse…

…ponctuées d'annonces chocs, de grands plans, de grand débat, d'entretiens de Saint-Denis, il ne s'est rien passé : vous êtes passés sur les maux du pays comme des courants d'air. Après sept ans de pouvoir absolu, vous semblez seulement découvrir le pays. Mais les crises sociales se succèdent et le pays est exsangue, fracturé, révolté. Ces cris...

Votre politique n'enthousiasme, en réalité, que ceux qui n'attendent rien de la politique : ces premiers de cordée chers au Président qui, depuis longtemps, se sont émancipés et pensent ne plus avoir grand-chose en commun avec le reste du peuple français.

Mais la France qui a le plus besoin d'un pouvoir qui la protège d'une concurrence déloyale – agriculteurs, ouvriers, patrons de petites industries –, celle qui a le plus besoin de services publics, d'écoles, d'hôpitaux,…

…la France qui n'a plus de médecins, celle qui a besoin qu'on remette de l'ordre, qu'on enferme ces dealers qui menacent ses enfants, cette France-là, vous ne la voyez pas, vous ne l'entendez pas et vous la laissez s'enfoncer dans la colère. Comment s'en étonner, dès lors qu'il existe, pour le Président, deux catégories de Français : « ceux qui...

Monsieur le Premier ministre, derrière la communication, la réalité, c'est l'échec de ces sept années de pouvoir du Président de la République. Les résultats sont là ! M. Le Maire, depuis sept ans, aura marqué de son empreinte – ou plutôt de ses emprunts – son passage au ministère des finances, creusant avec assiduité une dette abyssale de 3 08...

En 2023, le déficit est pire que prévu – 173 milliards d'euros –, et vous osez dire que vous faites preuve d'une responsabilité exemplaire en matière de finances publiques. De qui vous moquez-vous ?

Tout cela, pour quel résultat ? La croissance est en berne : 0,8 % en 2023, pas mieux pour 2024. Le pouvoir d'achat des Français est encore un peu plus attaqué par l'inflation. Les années que vous aurez perdues, par vos errements sur le nucléaire, à faire du suivisme derrière les écologistes, vous placent désormais dans une situation aberrante ...

…accueille plus de 500 000 étrangers par an. Soit, en moyenne, sous le septennat Macron, deux fois plus que sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy.