Les amendements de Sylvain Maillard pour ce dossier

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Travailler avec le groupe Écologiste – NUPES et avec la présidente Cyrielle Chatelain ne me pose aucun problème : nous continuerons de le faire avec grand plaisir. Mais ici, en reprenant le terme « prix plancher » pour lui donner le sens qui vous arrange, vous faites preuve de malhonnêteté intellectuelle.

Pensez-vous sérieusement que cette majorité entend fixer des prix administrés ? Vous avez pris un exemple pertinent en évoquant le prix d'une tonne de lait en Isère, qui s'établit à 403 euros.

Pensez-vous réellement que ce coût est le même partout en France ? En prétendant définir des prix administrés, vous proposez en réalité de monter une usine à gaz qui ne fonctionnera pas.

Ce que je vous reproche, c'est d'en être parfaitement consciente : vous voulez simplement faire un coup politique et réaliser une capsule …

…en expliquant que la majorité a refusé d'adopter un texte visant à instaurer des prix planchers, que le Président de la République avait pourtant lui-même proposés. Croyez-vous vraiment qu'un débat expédié en quatre heures nous permettra de trouver une solution pérenne pour aider les agriculteurs et résoudre les situations difficiles qui doive...

On voit ici les limites des propositions de loi présentées lors des journées d'initiative parlementaire, car au fond, madame la rapporteure, vous nous présentez un texte d'appel. Si nous vous suivions, nous administrerions bientôt tous les prix de l'agriculture. Nous avons beau vous montrer toutes les difficultés que pose ce texte, nous n'obten...

Beaucoup d'entre nous ont participé à l'examen des lois Egalim 1 et Egalim 2, se souviennent de la longueur de leur négociation et constatent leurs difficultés d'application. Et vous prétendez tenir une solution miracle pour les agriculteurs, qui n'exigerait que quatre heures d'examen – tôt ou tard, nous parviendrons à l'étape du vote.

Les députés du groupe LR, reconnus pour leur connaissance des enjeux agricoles, ne sont pas présents ce soir : c'est une forme de malaise qui s'installe alors que nous discutons de ce texte.

L'ordre du jour de votre niche comprend l'examen d'autres propositions de loi qui pourraient être adoptées et changer la vie des Français. En revanche, il est inepte de faire croire que l'agriculture française pourrait être administrée au moyen d'un texte voté en quatre heures seulement. C'est faire insulte au Parlement.

Sur le fondement de l'article 100. On mesure à nouveau les limites que j'évoquais tout à l'heure. On ne peut pas, dans une niche parlementaire, construire des prix administrés dans quelque secteur que ce soit, et encore moins dans le monde agricole.

C'est totalement démagogique ! La séance est en train de partir là où on le prévoyait, c'est-à-dire nulle part. Je demande une suspension de séance.