Non, nous ne ramons pas du tout ! Vous racontez n'importe quoi et vous êtes démasqués. Voici la vérité : faire croire qu'il est possible de renouveler les générations d'agriculteurs, notamment en agriculture familiale, en laissant les prix de la terre atteindre de tels niveaux, c'est de la poudre aux yeux ! Ce sont mécaniquement les grands groupes qui achèteront la terre ! Il ne peut pas en être autrement, et vos coopératives n'y pourront rien.
et c'est la raison pour laquelle les Safer ont été créées ! C'est grâce à elles qu'il y a encore des paysans en France.
Ce qu'il faut, c'est réglementer le prix du foncier ,
J'ai entendu le collègue de Fournas dire qu'il faut alléger la fiscalité en évoquant des producteurs dont les terres coûtent plusieurs millions d'euros, mais à de tels montants, le sujet n'est plus la fiscalité ! En réalité, vous adhérez à l'idée selon laquelle il faut laisser les prix s'aligner sur le marché mondial. Vous êtes démasqués !
La transmission des terres, et notamment du foncier agricole, n'est pas uniquement un sujet fiscal ! C'est d'abord une question de prix.
À ce niveau, ce n'est plus une question de fiscalité !
Soyez un peu sérieux ! Vous savez très bien qui visent ces amendements !
Et l'intérêt général ?
L'association est d'intérêt général !
Avec votre plein soutien !
J'ai ramassé des pommes à 15 ans : ne venez pas larmoyer ! Nous parlons des conditions de travail, pas de votre vie !
Vous théorisez le musèlement de l'Assemblée nationale !
Savez-vous combien il y a de ruptures de contrat chaque jour ? 822. Combien d'accidents du travail ? 42. C'est aussi cela, le bilan de votre politique d'apprentissage.
Nous n'inventons rien. Dans l'étude d'impact du texte, il est précisé que les développements du « bachelor agro » ont vocation à se réaliser sur le modèle de l'apprentissage. Je vous invite à regarder, si vous ne l'avez pas vue, la dernière émission de « Complément d'enquête », intitulée « À qui profitent les milliards de l'apprentissage ? » Dans une scène très intéressante, on assiste à un échange entre une journaliste, qui se fait passer pour une dirigeante d'entreprise, et des représentants d'écoles de commerce qui lui disent : « Un Smic, c'est 1 500 euros brut. Je vous propose deux apprentis pour moins d'un Smic. Vous pouvez les tester pendant ...
Prenez l'exemple de Parcoursup, institué par votre gouvernement, qui a entraîné une multiplication des formations privées. Où est allée Muriel Pénicaud après sa réforme du marché du travail ? Au conseil d'administration de Galileo, leader mondial de la formation privée !
Cet amendement vise à fixer comme priorité le développement du diplôme national de premier cycle en sciences et techniques de l'agronomie dans les établissements publics, afin d'empêcher une privatisation accrue de l'enseignement supérieur agricole. Je sais que le sujet de la privatisation fait pousser des cris d'orfraie à de nombreux députés. Monsieur le ministre, vous avez demandé hier où nous allions chercher tout ça. La réponse est simple : dans le bilan de votre politique.
Nous défendons l'égalité !
Confirmez-vous qu'Amazon ne fera pas partie du processus ?
La question de la souveraineté est certes complexe mais elle n'est pas seulement une vision du monde et une manière de choisir les termes de notre interdépendance. Elle est également une affaire d'enjeux très matériels et très concrets. La Banque centrale européenne (BCE) travaille sur un projet d'euro numérique, dont nous voyons mal les contours. Au-delà des interrogations sur l'opportunité d'une telle monnaie, cette monnaie – contrairement à ce que pensent les monétaristes et néolibéraux qui ont malheureusement trop d'influence dans l'UE – est un instrument de souveraineté, et même parfois une arme géopolitique. À ce titre, il n'est pas innocent que ...
Dans le débat qui nous occupe, deux principes d'égale valeur s'affrontent : d'une part, le droit universel de participer au suffrage – à cet égard, le gel électoral issu des accords de Matignon-Oudinot et de Nouméa ne saurait perdurer, puisqu'il exclut des élections locales près de 20 % des personnes pouvant voter à l'élection présidentielle ; d'autre part, le droit des Néo-Calédoniens de mener à son terme le processus d'autodétermination enclenché en 1988 et confirmé en 1998. Comment concilier ces deux principes ? Aucun consensus ne se dégage en Nouvelle-Calédonie. Si le référendum de 2021 respectait le formalisme légal, ses conditions d'organisation ...
Combien en avez-vous détruit ?
Arnaud Le Gall, député (LFI-NUPES)
Arnaud Le Gall En 2021, la Commission européenne a lancé la phase d'étude pour la création de l'euro numérique. Cela implique notamment que les données de paiement soient ultra-centralisées. L'entreprise Amazon a été choisie comme entreprise pour les solutions de paiement dans la phase test. Comment est-ce possible ? Qu'en pensez-vous ?
Ce sont des Tartuffe !
Ben voyons !
Et vous, vous n'avez rien fait du rapport d'information sur la cyberdéfense !
Vous avez vendu Alstom !
Que c'est mauvais !
Grotesque !
Je regrette que le rapport nous soit parvenu hier à 22 heures mais il a malgré tout le mérite d'expliciter certains soubassements de la proposition de loi que vous présentez avec Monsieur Houlié. Évidemment, lutter contre l'ingérence de tel ou tel État est une condition de l'indépendance et de la souveraineté, mais en matière d'ingérence, il faut encore déterminer pourquoi, contre qui, et comment on se protège. Bien sûr, les actes hostiles commandités par la Russie sont à l'heure où nous parlons les plus nombreux, les plus visibles et les plus préjudiciables. Les actes analogues venant de Chine sont également connus et tout doit être fait pour s'en ...
Vous êtes bien le dernier sur cette planète à croire encore en l'OMC !
Plus personne n'y croit !
L'Allemagne ne veut pas ! Du coup, on ne fait rien ?
Ça ne marche pas !
Je voudrais tout d'abord rétablir la vérité : nous n'avons jamais pris position pour ou contre l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, que ce soit par nos propos ou dans notre programme. Il faut arrêter de dire des choses fausses. Nous considérons que ce n'est pas à nous de décider. Conformément à l'esprit des accords de Matignon et de Nouméa, nous estimons qu'il faut mettre en place les conditions pour que l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie puisse être décidé dans le cadre d'un compromis. Nous nous opposons à ce projet de loi organique parce que nous voyons très bien que vous allez passer en force et refuser le moindre assouplissement du ...
Vous inventez des binarités !
Je ne vous autorise pas à dire cela. Vous ne connaissez pas le fond de notre position !
Nous n'avons pas dit cela ! Imbécile !
Nous en convenons tous, le projet de loi organique qui nous est soumis ce soir est inséparable du projet de loi constitutionnelle sur le dégel du corps électoral, qui sera examiné dans quelques semaines. Nous avons à choisir un chemin historique. La question est de savoir si nous allons continuer dans l'esprit de la voie tracée en 1988 par les accords de Matignon, puis par le référendum et l'accord de Nouméa. Dans une situation voisine de la guerre civile, les parties en présence avaient alors défini une méthode, les habitants de la Nouvelle-Calédonie devant rechercher le consensus, le temps long de la négociation. Cela peut paraître très long, mais ce fut un ...
Il doit, avec d'autres, toujours rechercher et proposer des issues, au lieu de se précipiter dans des impasses.
Dans la guerre en Ukraine – comme à Gaza, en République démocratique du Congo ou au Liban –, notre pays, présent sur tous les continents, doit, au contraire, être à la pointe du combat pour la paix.
…et ternit l'aura internationale de notre patrie.
La France n'a pas à s'enfermer dans un camp, occidental, atlantiste ou autre. Cette attitude nous isole…
La Turquie, et non la France ! Comment en sommes-nous arrivés là ? Voilà où nous ont conduits, en politique internationale, les déclarations à l'emporte-pièce, les prises de position incohérentes, les indignations à géométrie variable, l'usage du mégaphone quand il faut savoir se taire et le silence quand il faudrait dénoncer !
Quand le pape François a appelé, ce dimanche, à une négociation, c'est la Turquie qu'il a citée comme une médiatrice possible.
Dans le vide laissé par la France, d'autres pays s'engouffrent. Par exemple, quand il a fallu conclure un accord sur l'exportation du blé ukrainien, c'est la Turquie qui a été à la manœuvre.
Peu importe, nous a-t-il été répondu en commission, puisque vous avez accru le budget des armées. Mais croyez-vous sérieusement que la force militaire, sans réseau diplomatique solide ni stratégie internationale cohérente, suffit à produire une solution viable ?
Vous avez supprimé les corps diplomatiques au moment où nous en avions le plus besoin, et les nouvelles coupes budgétaires annoncées par le ministre de l'économie vont encore affaiblir l'action extérieure de la France.
Que reste-t-il de tout cela ? Plus grand-chose, hélas, après des années de réalignement qui furent aussi, pour notre appareil diplomatique, des années de disette. Avez-vous vu que notre réseau diplomatique vient d'être déclassé ? Naguère deuxièmes, nous sommes maintenant relégués au cinquième rang, derrière le Japon et la Turquie !
Au Conseil de sécurité, elle fut longtemps le membre permanent le plus à même de parler avec tout le monde. Car il ne faut pas confondre diplomatie et posture morale : par principe, une action internationale au service de la paix implique de s'autoriser à parler à ceux qui ne sont pas nos amis. Capable de parler à tous, la France pouvait alors contribuer à produire des compromis, de l'ordre, du droit.