Mais vous n'adoptez pas nos propositions !
Ça a bien baissé, à Bercy !
Alors dites-lui de nous répondre !
Bien sûr ! Depuis quand étiez-vous alertés ?
Il a été rejeté ! C'était malin, mais c'est raté !
Ma question est simple : pendant la discussion du projet de loi de finances pour 2024, puis au moment de la prise du décret d'annulation des crédits, plusieurs notes de Bercy signalaient-elles la dégradation des finances publiques, sans que cette information ait été communiquée au Parlement ? Plus spécifiquement, existait-il une note concernant le très faible rendement de la rente inframarginale : 600 millions d'euros, pour une prévision initiale de 13 milliards ? Si ce n'était pas le cas, c'est inquiétant.
Cela explique peut-être votre choix injustifiable de ne pas présenter de projet de loi de finances rectificative (PLFR).
Il ressort des comptes certifiés par la Cour des comptes qu'en 2023, le passif de l'État s'élevait à 3 170 milliards d'euros et son actif à 1 294 milliards. La situation nette est donc très négative : un trou de 1 875 milliards. Malgré cela, à vous entendre, tout va bien. Cette année, huit semaines après l'adoption du projet de loi de finances par un 49.3 qui avait empêché le bon déroulement du travail parlementaire, vous avez pris un décret d'annulation de crédits portant sur 10 milliards d'euros en autorisations d'engagement, autant en crédits de paiement. Au motif d'une diminution des ressources publiques, ce décret s'applique à plusieurs programmes ...
C'est le moins qu'on puisse dire !
Donc, tout va bien !
L'échec des autres ne vous exonère pas de vos propres responsabilités !
Elle n'a pas tort !
Nous proposons à notre tour d'abréger nos débats en supprimant l'article 2 de la proposition de loi. Celui-ci permet la dérogation aux conditions habituelles d'emprunt immobilier. La réécriture proposée lors de l'examen du texte en commission du texte ne fournit aucune garantie quant à la bonne utilisation de ce dispositif par les banques et les établissements de crédit. Je rappelle que ceux-ci disposent déjà de la possibilité – non exercée – de déroger au taux d'effort de 35 % dans 20 % des dossiers, tous les trois mois. Je le répète donc : il aurait été souhaitable qu'un travail parlementaire plus substantiel soit réalisé au sujet de l'accès au ...
Ce n'est pas une raison !
Il vise à compléter et améliorer ceux de M. Rome en prévoyant au sein du HCSF une représentation équilibrée, entre les deux chambres du Parlement, non seulement en nombre mais en genre : une députée et un député, un sénateur et une sénatrice.
En l'état, le groupe Écologiste – NUPES votera donc contre cette proposition de loi.
La proposition de loi de notre collègue Lionel Causse vise à résoudre les problèmes que soulève le pouvoir discrétionnaire dont bénéficie le Haut Conseil de stabilité financière, ce pouvoir ayant pour effet de soustraire au débat public les évolutions qu'il décide, alors même que l'accès au crédit immobilier intéresse plusieurs millions de nos concitoyens. Malgré la technicité des travaux du HCSF, je suis convaincue de l'importance, pour la représentation nationale, de débattre du fonctionnement et des missions de cette autorité, dont les récentes décisions en matière de fixation des conditions d'octroi de crédit ont fait l'objet de commentaires ...
Pas sans étude d'impact !
On l'a déjà entendue, celle-là !
Et si on passait directement à la VIe République ?
On ne va pas passer en revue tous les fruits et légumes !
Dans ce cas, il fallait déposer des amendements !
Ils sont en train de trembler à Bercy !
Attention, Bruno Le Maire !
C'est vous qui faites peur !
C'est pour ça qu'on est contre ce texte !
Ne fusionnez pas : il n'y aura plus de problème !
Et à la transparence !
Il faut communiquer le rapport demandé, alors !
Ça aussi, ce sera confidentiel défense ?
Si rien ne change, pourquoi on change ?
Nous verrons à la fin !
Ce sont des paroles magiques, ça !
Sur le fond, rien n'a changé !
Cessez de vous entêter !
Nous en avons déjà débattu en commission !
C'est scandaleux !
Publiez le rapport Verwaerde !
Ça, on l'avait compris !
« Ne vous inquiétez pas ! »
Il faut bien commencer un jour !
Et publiez le rapport Verwaerde !
Publiez le rapport Verwaerde !