Ah, vous connaissez de vraies gens ?
Mais il faut une direction, et il faut accompagner les agriculteurs avec des formations, des subventions et en les aidant à transformer leurs outils et leurs modèles. C'est le sens de notre amendement.
Pourquoi ? Parce qu'il a épandu des pesticides toute sa vie sur ses terres. C'est ce dont nous parlons, ainsi que des cancers pédiatriques sur lesquels notre collègue Loïc Prud'homme vous alerte depuis six ans. Vous auriez eu le temps de réagir. C'est pourquoi nous plaidons pour que le projet de loi prévoie des objectifs chiffrés. Sauf si vous ne voulez rien faire, je ne vois pas pourquoi vous seriez aussi contrariés par de tels objectifs. Votre position sur nos amendements en dit beaucoup. Soyez clairs ! Au cours de ce mandat, vous n'avez fixé dans aucun secteur, que ce soit l'industrie ou l'énergie, des objectifs nous permettant de savoir dans quelle direction ...
Pour notre part, nous traitons ce sujet sérieusement car les gens sont malades, ma collègue Mathilde Hignet l'a rappelé. J'ai récemment discuté avec un agriculteur qui me parlait d'un de ses collègues dont le nez est en train de disparaître – au sens physique du terme.
Nous disposons désormais d'un recul scientifique suffisant sur les effets des produits phytosanitaires, quand ils ont été utilisés à outrance, notamment pour les premiers concernés – ceux qui les épandent. Monsieur le ministre, vous avez peut-être le cœur à rire sur ce sujet – visiblement, vous l'aviez en mai 2023 dans les couloirs du Sénat.
À vous écouter, on est sidéré : vous êtes dans un déni terrifiant – je parle des bancs d'en face.
Je ne trouve pas cela si drôle !
Cet amendement vise à vous interpeller afin que soit fixé l'objectif d'une réduction de 50 % des intrants de synthèse d'ici à 2030 et d'un système agricole 100 % bio au plus tard en 2050. Jusqu'ici, aucun plan Écophyto n'a été respecté. Pourquoi ? Parce que vous n'y engagez pas de moyens financiers et que vos actions sont tout à fait insuffisantes, comme le signale le rapport de la mission interministérielle d'évaluation des actions financières du programme Écophyto, publié le 4 juillet 2023, qui indique qu'« aucune des actions menées jusqu'à présent dans le cadre du plan ne semble susceptible d'entraîner la massification [des] démarches de ...
Vous n'aimez pas beaucoup nos questions, monsieur le ministre, mais vous aurez la réponse à celle que je vais vous poser. Qui a dit : « Tu as vu, j'ai dit du bien des pesticides » ? Mai 2023, dans les couloirs du Sénat : cela vous dit quelque chose ? C'était vous, monsieur le ministre.
Elle a dit le contraire !
Ce sont des questions !
Et vous reprenez le même discours pour l'enseignement public agricole. Mme Trouvé a trouvé les mots justes pour le dénoncer. Les solutions miracles, c'est très bien, mais il faudrait les assortir de mesures concrètes. Nous avons besoin d'objectifs précis et chiffrés, ainsi que de moyens. C'est le sens de cette série d'amendements dont j'espère que le dernier recevra au moins un avis de sagesse.
Vous avez aussi de bonnes idées, c'est vrai, comme celle de former davantage d'élèves, mais elles ne sont pas toujours suivies d'effet. C'est pour cette raison que nous vous proposons, par cet amendement qui opère un quatrième repli, d'ouvrir au moins 263 nouvelles classes dans l'enseignement public agricole. À la lecture de l'étude d'impact de votre projet de loi, nous avons compris qu'en 2028, vous devriez atteindre péniblement 200 postes en équivalent temps plein (ETP) supplémentaires, ce qui sera très insuffisant. Ce sont toujours les mêmes promesses, en Macronie : vous assurez que les élèves travailleront mieux en petits groupes. C'est ce que vous dites ...
Je fais écho aux suppliques de mes camarades. Monsieur le ministre, concrètement, comment allez-vous faire ? Nous vous savons spécialiste des incantations politiques…
Toujours du côté des lobbies !
Pourquoi refusez-vous de présenter un PLFR ? On veut voter !
Ils ont fini dans les poches des actionnaires !
Bruno Le Maire ne demande plus rien !
Vous accroissez les inégalités entre les jeunes !
Votre budget est insincère, c'est un mensonge – notamment à la jeunesse : il nie l'urgence vitale des investissements écologiques et sociaux. Il faut, en réalité, dépenser plus au service des classes moyennes et populaires. Robespierre disait : « Vous n'avez donc rien fait pour le bonheur public si toutes vos lois, si toutes vos institutions ne tendent pas à détruire cette trop grande inégalité des fortunes. » Quand allez-vous enfin mener une politique au service du peuple et de ses besoins ?
La Macronie fait perdre 71,6 milliards d'euros aux comptes publics chaque année : 11 milliards d'impôt sur les sociétés, 11 milliards d'impôts de production, 3 milliards d'ISF – la liste est longue. Vous avez sciemment ruiné le pays, par aveuglement dogmatique et par volonté acharnée de servir les milliardaires, les actionnaires et les agences de notation. Nous faisons aujourd'hui face aux conséquences de vos choix. Vos économies n'en sont pas, elles ruinent nos services publics : dans les quartiers populaires comme dans la ruralité, les écoles ferment et les classes sont surchargées ; les hôpitaux ferment et les Français meurent sur des brancards. Pire, ...
Vous êtes des incapables. Vous l'avez de nouveau annoncé aux Français d'un air contrit : il va falloir encore davantage se serrer la ceinture. Cela fait des années que macronistes et lepénistes répètent en chœur qu'il y a urgence à décider toujours plus d'austérité. Pourtant, tout le monde sait que les dépenses publiques sont stables et que la charge de la dette diminue. Le déficit ne vient que des cadeaux fiscaux que vous avez faits aux riches et aux multinationales. .
Sur le budget, pourquoi on ne vote pas ?
Qu'est-ce qu'il veut le petit facho, là ?
Certaines interpellations sont inadmissibles, Mme la présidente !
Même la littérature ne sort pas grandie de ce quinquennat !
Vous vous êtes donné bonne conscience avec les Pfas !
Sur la pollution de l'air, cela vous dérangeait moins !
Mais vous ne faites rien !
Arrêtez ! Contentez-vous de donner un avis défavorable à nos amendements, on n'a pas besoin de votre point de vue !
On assiste à une coconstruction entre la majorité et le Gouvernement ! Pas mal, pour une niche…
On vote !
Vous allez le vider de son contenu !
En ne faisant rien !
Nous savons bien que vous croyez au marché !
Vous nous imposez votre mépris depuis tout à l'heure.
C'est vous qui adoptez une démarche militante !
Il vise à conclure des conventions bilatérales de partenariat entre la Miviludes et les agences régionales de santé (ARS).
Tartuffes !
C'est déjà le cas puisque vous en parlez !
Nous sommes sur terre, monsieur le garde des sceaux !
Cela se fait déjà !
Eh bien ! L'ambiance est transpartisane et particulièrement respectueuse !