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Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Garantir un revenu digne aux agriculteurs et accompagner la transition agricole

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Emmanuel Blairy

Il vise à supprimer les mots « à hauteur de deux fois le salaire minimum de croissance ». Les prix planchers dont il est question deviendront, nous le savons très bien, des prix plafonds, si la proposition de loi devait être adoptée. En évoquant le Smic, rien que par la sémantique, on smicardise l'agriculteur. Or celui-ci est un entrepreneur, un chef d'entreprise, qui a droit à une certaine liberté : il peut vendre sa production ou privilégier une vision à plus long terme. Je l'ai dit dans la discussion générale, la conférence publique de filière devrait déterminer un indice qui protégerait l'agriculteur lorsqu'il négocie le prix sur le marché, par ...

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Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Garantir un revenu digne aux agriculteurs et accompagner la transition agricole

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Emmanuel Blairy

Les agriculteurs demandent davantage de fluidité, de simplicité, d'efficacité. Or il apparaît assez complexe d'organiser tous les quatre mois une réunion de la conférence publique de filière. Je me demande même comment c'est possible, du point de vue technique ou humain. Cela risque très rapidement de devenir chronophage. D'ailleurs, le texte issu des travaux en commission prévoit une nouvelle réunion de la conférence publique de filière « en cas de présomption de forte hausse ou forte baisse des coûts de production agricoles ». Une réunion annuelle me paraît largement suffisante, sachant qu'une nouvelle réunion est prévue en cas de crise. Si le ...

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Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Garantir un revenu digne aux agriculteurs et accompagner la transition agricole

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Emmanuel Blairy

Peut-être allez-vous finir par en parler puisque j'en parle… Le monde rural nous regarde ; il est en souffrance. Plutôt que de faire de la politique politicienne, donnons de l'amour à la ruralité.

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Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Garantir un revenu digne aux agriculteurs et accompagner la transition agricole

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Emmanuel Blairy

…mais il s'agit d'un dispositif équilibré. L'État stratège intervient et le fil conducteur est l'article L.631-24 du CRPM, dont vous ne parlez jamais.

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Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Garantir un revenu digne aux agriculteurs et accompagner la transition agricole

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Emmanuel Blairy

Madame la ministre, vous êtes de mauvaise foi car vous ne répondez pas à la question que soulève l'amendement. Le tout-libéral que vous défendez ne fonctionne pas, on le voit aujourd'hui ; dans le même temps, les agriculteurs n'ont pas envie de s'enfermer dans une économie administrée. J'ignore si vous avez lu l'exposé des motifs et si vous avez travaillé cette question…

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Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Garantir un revenu digne aux agriculteurs et accompagner la transition agricole

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Emmanuel Blairy

Deux communes sur trois ont voté pour Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle et ces communes sont exclusivement rurales. Je crois par conséquent que le monde rural fait confiance au Rassemblement national.

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Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Garantir un revenu digne aux agriculteurs et accompagner la transition agricole

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Emmanuel Blairy

Cet amendement vise à récrire avec pragmatisme l'article 1er , en essayant de trouver une voie médiane entre l'économie administrée et le tout-libéral. Je commencerai par une question à Mme la rapporteure. Que faites-vous de l'article L. 631-24 du code rural et de la pêche maritime (CRPM) ? Vous n'en parlez jamais. Il devrait pourtant être le fil conducteur de notre discussion, puisqu'il encadre les négociations entre les représentants des agriculteurs et les industriels. Nous proposons un dispositif équilibré. La conférence de filière, très bien, mais il convient de déterminer un indice établi à partir des coûts de production et des marges, de manière ...

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Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Garantir un revenu digne aux agriculteurs et accompagner la transition agricole

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Emmanuel Blairy

par les députés qui me font face. Il s'agit à la fois de protéger les paysans face aux industriels et de laisser le marché s'organiser parce que nous considérons que seuls ses acteurs connaissent leurs produits et leurs capacités de production. Regardons la France en face ! Que voulons-nous ? Accompagner la chute libre de l'agriculture que nous constatons depuis plusieurs décennies et, en particulier, depuis l'élection d'Emmanuel Macron, ou conserver ce savoir-faire qui a fait de la France un pays souverain et un modèle à travers le monde ? Notre choix est clair : avec le Rassemblement national, ce sera l'exception agriculturelle française !

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Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Garantir un revenu digne aux agriculteurs et accompagner la transition agricole

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Emmanuel Blairy

Et ce n'est pas terminé : malgré la mobilisation agricole, alors que nos exploitants attendent toujours l'aide de trésorerie promise, le Gouvernement augmente de 10 % le prix de l'électricité au moment où le tarif réglementé hors taxe diminue ! Quand allez-vous donc vous arrêter ? Aujourd'hui, nous avons l'occasion de débattre du revenu de nos cinsiers, nos agriculteurs. Permettrez-vous à ces Français qui travaillent avec leur cœur et leurs tripes, à qui nous devons la qualité de nos assiettes et la beauté de nos paysages, d'être justement rémunérés ? Durant les débats, nous proposerons qu'en dernier recours l'État stratège élabore les indices ...

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Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Garantir un revenu digne aux agriculteurs et accompagner la transition agricole

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Emmanuel Blairy

…étant moi-même fonctionnaire –, il ne s'est rien passé. Ah si : la signature de nouveaux accords commerciaux avec le Chili et le Kenya !

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Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Garantir un revenu digne aux agriculteurs et accompagner la transition agricole

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Emmanuel Blairy

L'exécutif, ici même, a balayé cet avertissement d'un revers de main pour faire les poches des paysans. Quel mépris ! Avant de vouloir verdir l'économie, apprenez à faire pousser des radis parce que votre bilan en la matière, c'est 900 milliards d'euros de dettes supplémentaires depuis sept ans. Et ce n'est pas fini ! Malgré la mobilisation agricole, et si l'on excepte quelques mesures relevant des secrétaires généraux de préfecture – fonctionnaires pour qui j'ai beaucoup de respect,…

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Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Garantir un revenu digne aux agriculteurs et accompagner la transition agricole

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Emmanuel Blairy

En juin 2023, le groupe Rassemblement national a été le premier à alerter le Gouvernement sur la folie que constituerait la suppression, sous couvert d'un verdissement de l'économie, de l'avantage fiscal sur le gazole non routier (GNR).

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Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Garantir un revenu digne aux agriculteurs et accompagner la transition agricole

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Emmanuel Blairy

Lorsque Napoléon III, remettant la Légion d'honneur à l'Artésien Guislain Decrombecque, ancien maire de Lens, lui demanda la recette de ses succès agricoles, ce dernier répondit en picard, en chtimi – langue que vous connaissez parfaitement, madame la ministre : « Sire, j'mets du fien, incore du fien, toudis du fien… Et ch'est comme cha qu'cha pousse ! » – Sire, je mets du fumier, encore du fumier, toujours du fumier, et c'est comme ça que ça pousse ! Nous étions alors en 1867. Cent cinquante-sept ans plus tard, sous le pouvoir macroniste, 70 000 exploitations ont mis la clef sous la porte ! Nous avons tous vu le Président de la République mépriser ...

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Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Garantir un revenu digne aux agriculteurs et accompagner la transition agricole

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Emmanuel Blairy

Des assiettes les plus frugales aux restaurants les plus étoilés, les paysans font la grandeur de la France et son rayonnement aux yeux du monde entier.

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Intervention en hémicycle le 04/04/2024 : Garantir un revenu digne aux agriculteurs et accompagner la transition agricole

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Emmanuel Blairy

« Quand on cause avec un paysan, on s'aperçoit qu'on ne sait rien, ou que c'est comme si on ne savait rien, car on ne peut rien lui apprendre », écrivait Jules Renard. Les betteraviers, les endiviers, feraient un meilleur gouvernement que vous – et eux ne raconteraient pas de craques aux Français ! Ils chérissent leur terre comme personne, ils ont fertilisé nos plaines, ils ont fait de la France vue du ciel ce pays colorié comme aucun autre.

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Intervention en hémicycle le 27/03/2024 : Réemploi des véhicules au service des mobilités durables et solidaires sur les territoires

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Emmanuel Blairy

Lorsqu'une personne laisse son véhicule chez elle, il devient un déchet dont il faut se débarrasser. Les premiers véhicules à être concernés par la démarche de durabilité datent de 1997. Or, à compter de 2024, les véhicules datant de 2000 peuvent être considérés comme des véhicules de collection. Nous pourrions pousser la démarche de durabilité encore plus loin. Nous devons donc voter l'amendement de bon sens de mon collègue Pierre Meurin.

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Intervention en hémicycle le 27/03/2024 : Réemploi des véhicules au service des mobilités durables et solidaires sur les territoires

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Emmanuel Blairy

À l'alinéa 10, je ne comprends pas pourquoi « le véhicule est retiré de la circulation, à des fins de destruction, dans des conditions définies par le décret mentionné au V ». C'est le contrôle technique qui entraîne le retrait de la circulation ou la destruction du véhicule.

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Intervention en hémicycle le 27/03/2024 : Réemploi des véhicules au service des mobilités durables et solidaires sur les territoires

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Emmanuel Blairy

Nous ne souhaitons pas, bien entendu, affaiblir l'autorité ni réduire les compétences des élus locaux ; au quotidien, nous nous battons pour les préserver. Mais, en l'espèce, il s'agit d'égalité. La proposition de loi évoque les territoires. Or il faut en mentionner un seul : le territoire national. Il suffirait de dépasser les clivages. Au bout du compte, nous voterons ce texte – nous l'avons dit en commission –, comme nous en avons voté d'autres, examinés dans d'autres commissions. Soyez constructifs ce soir, votez cet amendement.

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Intervention en hémicycle le 27/03/2024 : Réemploi des véhicules au service des mobilités durables et solidaires sur les territoires

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Emmanuel Blairy

Nous discutons des véhicules éligibles dans le cadre des services de mobilité solidaire. Autoriser leur circulation dans les ZFE-m, l'inscrire dans le dur, dans la loi, ne mange pas de pain. Pour les habitants des territoires ruraux, qui sont les plus précaires, à quoi servira cette proposition de loi ? Leur espérance de vie est inférieure de deux ans et demi à celle des habitants des zones urbaines, car ils sont éloignés des centres de décision, des services publics et des centres de santé. Devront-ils se contenter de faire le tour du village avec leur véhicule dit solidaire, alors qu'aucun médecin n'y exerce plus ? Pour une fois, oubliez les clivages ...

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Intervention en hémicycle le 27/03/2024 : Réemploi des véhicules au service des mobilités durables et solidaires sur les territoires

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Emmanuel Blairy

Dans cette période difficile pour nos compatriotes, qui ont du mal à boucler leurs fins de mois, la proposition de loi permettra à ceux qui subissent une précarité en matière de mobilité de louer un véhicule à un prix abordable. La mobilité est l'une des priorités des Français vivant dans les zones rurales : pas de voiture, ça veut dire pas de travail, pas de soins, pas de vie sociale. Voudriez-vous que les plus précaires de nos concitoyens vivent dans un monde virtuel, cloîtrés chez eux ? Telle n'est pas notre volonté. Nous voterons donc l'ensemble des amendements visant à élargir le réemploi des véhicules ; dans l'intérêt des Français, nous ...

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Intervention en hémicycle le 27/03/2024 : Réemploi des véhicules au service des mobilités durables et solidaires sur les territoires

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Emmanuel Blairy

J'ai été sollicité par plusieurs usagers de la ligne ferroviaire reliant Douai à Arras. Cette ligne qui dessert trois communes de ma circonscription – Biache-Saint-Vaast, Vitry-en-Artois et Brebières – est régulièrement victime de retards voire d'annulations de trains, notamment aux heures de pointe. Certains trains sont remplacés par des autocars, ce qui provoque de nouveaux problèmes pour les usagers qui se rendent de la gare à leur lieu de travail à vélo : ils sont finalement contraints d'utiliser leur voiture. Demain, ces territoires seront classés en zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) – en particulier Douai, dans le Nord, et Lens, dans le ...

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Intervention en hémicycle le 27/03/2024 : Réemploi des véhicules au service des mobilités durables et solidaires sur les territoires

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Emmanuel Blairy

Les phases de construction et de déconstruction des véhicules sont en effet celles qui émettent le plus de gaz à effet de serre. C'est pourquoi nous considérons qu'une durée limitée d'utilisation de ces véhicules n'est pas forcément la meilleure solution pour limiter l'impact environnemental. Il nous semble logique de conditionner la durée d'utilisation du véhicule, en particulier dans le cadre de ce dispositif, à la réussite du contrôle technique. Madame la rapporteure, qu'entendez-vous par « période limitée d'utilisation » s'agissant de la remise en service de ces véhicules destinés à la destruction ?

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Intervention en hémicycle le 27/03/2024 : Réemploi des véhicules au service des mobilités durables et solidaires sur les territoires

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Emmanuel Blairy

La proposition de loi qui nous réunit ce soir vise à favoriser le réemploi des véhicules en les mettant au service des mobilités durables et solidaires. C'est un pas dans le bon sens : réemployer des véhicules destinés à être détruits dans le cadre de la prime à la conversion, voilà un exemple de l'écologie équitable que le Rassemblement national promeut, loin de l'écologie punitive. Mais pourquoi chercher à limiter le réemploi des véhicules dans le temps ? Des études ont montré que faire rouler un véhicule 200 000 kilomètres plutôt que le remplacer après 100 000 kilomètres parcourus permet d'économiser 15 tonnes de CO2.

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Intervention en hémicycle le 27/03/2024 : Réemploi des véhicules au service des mobilités durables et solidaires sur les territoires

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Emmanuel Blairy

Un chiffre pour commencer : 71 % des Français utilisent quotidiennement leur voiture. Ce moyen de transport, décrié par une partie de l'élite urbaine, est le seul dont disposent un grand nombre de nos concitoyens de la France rurale. Ce sont les politiques publiques successives déployées dans les années 1970 et 1980 qui ont créé cette forte dépendance à la voiture. Au moment de sa création, en 1938, la SNCF exploitait un réseau de 42 500 kilomètres de voies ferrées ; aujourd'hui, à l'heure du tout TGV, il est deux fois moins étendu. Maintenant que de petites lignes ferroviaires ont été fermées, déclassées, parfois vendues, et que les usagers ont pris ...

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Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire - Intervention le 27/03/2024

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Emmanuel Blairy

Après le temps de l'interdiction viendra celui de la dépollution, qui est complexe et très coûteuse, comme on le voit notamment aux États-Unis et en Chine. L'amendement CD15 vise à intégrer dans le rapport prévu à l'alinéa 16 une étude sur la dépollution. Le CD14 a pour objet d'étendre le champ du rapport aux émissions de PFAS dans l'atmosphère, qu'il convient de surveiller et de limiter afin de réduire leur impact sur l'environnement et la santé humaine.

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Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire - Intervention le 27/03/2024

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Emmanuel Blairy

Les efforts humains se sont portés au siècle dernier sur la santé ainsi que sur l'assainissement : c'est par ces deux moyens que nous avons gagné en espérance de vie. Le Rassemblement national accueille la présente proposition de loi avec beaucoup d'intérêt. Sur ce sujet majeur et délicat, nous proposerons des amendements, en espérant que nous pourrons trouver un consensus pour la séance publique. Lutter contre les PFAS, c'est augmenter notre espérance de vie et assainir notre eau. J'insiste : Londres a connu au siècle dernier un problème d'assainissement des eaux, et on a vu l'espérance de vie y diminuer en dix ans.

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Commission des affaires économiques - Intervention le 26/03/2024

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Emmanuel Blairy

Cet amendement demande au Gouvernement de remettre un rapport dressant le bilan de l'application de la disposition du code du commerce qui interdit, pour un premier acheteur, d'acheter des produits agricoles à un producteur à un prix dit « abusivement bas ». Ce rapport devra détailler les contrôles effectués par la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et les sanctions prononcées. La crise agricole a mis en lumière la catastrophe que constituent les prix payés aux agriculteurs en dessous des coûts de production. Les amendements qui suivent demandent également des rapports. L'amendement CE32 en ...

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Commission des affaires économiques - Intervention le 26/03/2024

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Emmanuel Blairy

Je rappelle que l'article 1er a été adopté grâce au vote du Rassemblement national. C'est un fait. Certes, aucune association n'a été condamnée pour l'instant, mais nous prenons les devants, compte tenu de l'énervement de certains vis-à-vis du monde agricole.

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Commission des affaires économiques - Intervention le 26/03/2024

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Emmanuel Blairy

Cet amendement a pour objet d'ajouter le critère du développement des capacités de production, au service de la souveraineté alimentaire française, pour bénéficier de ce fonds. Le Président de la République a parlé de « souveraineté européenne », ce qui ne veut strictement rien dire. La souveraineté peut être seulement nationale, puisqu'elle suppose un territoire et un peuple. Nous soutenons bien entendu la transition environnementale, à condition qu'elle ne pénalise pas la productivité des exploitations agricoles françaises, déjà éprouvées par l'inflation normative, la surtransposition des normes européennes – et l'on sait de quoi il s'agit dans ...

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Commission des affaires économiques - Intervention le 26/03/2024

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Emmanuel Blairy

Afin de s'assurer que le prix d'achat des matières premières agricoles est rémunérateur pour le producteur, il convient de préciser la notion de prix abusivement bas dans le code de commerce. Nous proposons de faire référence au prix résultant de la moyenne entre les coûts individuels de production pour chaque producteur et les indicateurs de référence fournis par les interprofessionnels, montant auquel une marge de 10 % sera ajoutée. Ce mécanisme garantira l'interdiction d'acheter des produits agricoles à un prix inférieur aux coûts de revient du producteur et assurera à ce dernier une marge minimale.

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Commission des affaires économiques - Intervention le 26/03/2024

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Emmanuel Blairy

Pourquoi prévoyons-nous un taux de 10 % ? Les marges des entreprises sont généralement de 7 % ou 8 %. Nous avons souhaité une sorte de plus-value pour les agriculteurs. Vous auriez pu sous-amender notre sous-amendement pour proposer un taux différent.

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Commission des affaires économiques - Intervention le 26/03/2024

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Emmanuel Blairy

Il ne convient pas d'encadrer la rémunération des agriculteurs par un plancher et un plafond comme cet article tend à le faire. La marge des agriculteurs doit être proportionnelle aux investissements réalisés et aux risques encourus, a fortiori dans un secteur très sensible aux aléas climatiques – on l'a vu dans le Pas-de-Calais. Par ailleurs, outre payer ses impôts, ce qui est normal, et parfois des coûts liés aux règles environnementales, l'agriculteur peut souhaiter investir pour lui, parce qu'il pense à sa vie privée et qu'il a une vision de long terme, y compris lorsque sa descendance veut reprendre l'exploitation. C'est pourquoi nous proposons de ...

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Commission des affaires économiques - Intervention le 26/03/2024

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Emmanuel Blairy

Cette proposition de loi pourrait, dans son esprit, rappeler le programme présidentiel de Marine Le Pen, mais elle ne répond pas aux demandes de nos agriculteurs. Elle ne contient effectivement aucune disposition sur les marges, ni sur les importations. Concernant les prix planchers, prenons l'exemple concret des mesures décidées par Nicolas Sarkozy lorsqu'il était ministre de l'économie et des finances. Elles avaient conduit à arrêter le prix de la tomate à 85 centimes d'euro le kilo, tandis que celui des tomates en provenance d'Espagne ou de Belgique était alors de 30 centimes. Bien sûr, les Français sont allés au moins cher. Et l'État a dû compenser la ...

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Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire - Intervention le 20/03/2024

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Emmanuel Blairy

Nous sommes bien conscients que les dérogations relèvent du niveau réglementaire, mais il s'agirait ici de donner un véritable signal qui irait dans le sens de votre proposition de loi. D'un côté, on prend des mesures pour faciliter les déplacements et, de l'autre, on limite l'accès aux agglomérations. Il y a là une contradiction.

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Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire - Intervention le 20/03/2024

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Emmanuel Blairy

Cet amendement vise à élargir territorialement le dispositif. Les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) contribuent à séparer notre ruralité du milieu urbain. Depuis tout à l'heure, nous avons tous reconnu les difficultés de déplacement des campagnes vers les villes, notamment pour se soigner ou pour travailler. L'amendement vise donc à instaurer une dérogation à ce dispositif pour les ZFE. Je suis élu de la première circonscription du Pas-de-Calais, où bon nombre de gens travaillant à Lille, à Lens ou dans le Beauvaisis ne peuvent pas se déplacer.

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Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire - Intervention le 20/03/2024

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Emmanuel Blairy

Ces amendements visent à la réussite de ce texte. Les dispositifs existants permettront d'exclure du parc des véhicules devenus dangereux ou polluants en raison de leur usage ou de leur manque d'entretien. Mieux encore, maintenir un véhicule en bon état d'entretien et reporter sa mise au rebut et son recyclage contribue à une démarche de durabilité et de lutte contre la pollution et les émissions de gaz à effet de serre. Cela va dans le bon sens.

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Intervention en hémicycle le 14/03/2024 : Réduction de l'impact environnemental de l'industrie textile

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Emmanuel Blairy

Oui, je sais que cela dérange les collègues d'en face ! « L'Europe ne peut être tranquille tant que la France n'est pas contente ».

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Intervention en hémicycle le 14/03/2024 : Réduction de l'impact environnemental de l'industrie textile

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Emmanuel Blairy

Je me souviens encore des personnes, des femmes notamment, qui allaient travailler à Roubaix et qui détenaient un savoir-faire de niche, que nous risquons de perdre. Le rapport sur l'état actuel de l'industrie textile que je demandais tout à l'heure visait précisément cet objectif : préserver notre savoir-faire. Comme d'habitude, vous n'avez pas répondu à nos questions, mais, malgré tout, nous voterons ce texte.

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Intervention en hémicycle le 14/03/2024 : Réduction de l'impact environnemental de l'industrie textile

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Emmanuel Blairy

Qu'il s'agisse d'industrie, d'agriculture, de pouvoir d'achat, vous ne réagissez qu'au bout de sept ans, ce qui explique du reste que cela ne produise aucun effet. Malgré tout, votre texte, madame la rapporteure, a mis en lumière un point important : dans le domaine dont nous traitons, l'Union européenne ne sert pas les intérêts des nations. Avec votre proposition de loi, nous pouvons en tout cas essayer – je dis bien « essayer » – de rééquilibrer les choses. Originaire des Hauts-de-France, je peux bien sûr parler du textile, que ce soit de la dentelle de Calais ou des jeaneries de Roubaix. Je suis né dans le bassin minier du Pas-de-Calais. Lorsqu'il était ...

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Intervention en hémicycle le 14/03/2024 : Réduction de l'impact environnemental de l'industrie textile

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Emmanuel Blairy

…vous souhaitez aujourd'hui rééquilibrer les choses, mais il est un peu tard ! Certes, en Macronie, en tout cas chez les alliés, il est toujours trop tard.

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Intervention en hémicycle le 14/03/2024 : Réduction de l'impact environnemental de l'industrie textile

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Emmanuel Blairy

À l'heure où le Gouvernement affiche sa volonté de réindustrialiser le pays, il paraît indispensable de dresser un état des savoir-faire français, en distinguant ceux qui sont en difficulté, ceux qui ont définitivement disparu, et ceux qui ont été conservés et qu'il conviendrait de soutenir – je pense aux secteurs de la dentelle, du lin, du tannage du cuir ou de la peau de poisson. Les savoir-faire français sont notre patrimoine ; il convient de soutenir les filières et l'artisanat local, qui contribuent au rayonnement du pays sur la scène internationale. Tel est le sens de cet amendement.

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Intervention en hémicycle le 14/03/2024 : Réduction de l'impact environnemental de l'industrie textile

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Emmanuel Blairy

Cet amendement d'appel vise à appeler l'attention sur un point qui n'a été traité ni en commission ni lors des auditions. En effet, la pratique des boutiques éphémères, qui a trait autant à la publicité qu'à l'écoulement de la marchandise, génère un impact considérable sur l'environnement : envoi de communications électroniques – courriels, pourriels, SMS – ou de courrier traditionnel, déplacement en masse de consommateurs attirés par les marques, transport et installation de marchandises, et ainsi de suite… Je ne doute pas, madame la rapporteure, de votre bienveillance à l'égard de cet amendement.

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Intervention en hémicycle le 14/03/2024 : Réduction de l'impact environnemental de l'industrie textile

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Emmanuel Blairy

Nos mémoires de consommateurs abreuvés par la télévision n'ont pas oublié les slogans des marques de produits laitiers. Quel rapport, me direz-vous, avec le textile ? Cet appel à nos souvenirs ne visait qu'à introduire l'article que nous examinons. Née en 1925, la publicité permet aux marques de se faire connaître. C'est une bonne chose, tant que les produits présentés n'entraînent pas d'effet néfaste. À l'ère de la surconsommation, nous prenons peu à peu conscience qu'importer des produits textiles de piètre qualité et à bas coût relève d'une certaine immaturité et porte une atteinte grave à l'environnement et à notre planète. Le bas coût des ...

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Intervention en hémicycle le 27/02/2024 : Accès aux services publics dans les territoires ruraux

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Emmanuel Blairy

Même si une question sur trois concerne les déserts médicaux, permettez-moi d'évoquer également ce sujet qui me tient à cœur et qui est particulièrement important dans ma circonscription. Quelques chiffres, pour commencer : 11 % des Français n'ont pas de médecin traitant et près de 60 % auraient déjà renoncé à se soigner, soit en raison de délais d'attente trop longs, soit pour des raisons financières. Le nombre de médecins retraités encore en activité explose, tout comme augmente celui des médecins ayant une activité intermittente ou préférant le salariat. Vous proposiez au collègue Guy Bricout de vous rendre dans sa circonscription du Cambrésis ; ...

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Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire - Intervention le 14/02/2024

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Emmanuel Blairy

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