Le groupe Renaissance a inscrit ce texte à l'ordre du jour. Il lui revient donc de le réinscrire au moment qui lui conviendra.
Sur le fondement de l'article qui répond à M. Millienne.
Si, je vais répondre, en fait !
Je suis d'accord avec vous, président Coquerel.
Ce n'est pas très fair-play !
Justement, je cite Mme Blin. J'espère que l'adoption de ce texte fera consensus sur tous les bancs. Notre assemblée ne fera pas seulement œuvre de justice envers les victimes de crimes trop longtemps oubliés, dont plusieurs de nos concitoyens portent encore la marque douloureuse. Par son vote, elle s'attachera également à dénoncer une fois de plus les crimes contre l'humanité passés, en rappelant à tous que la France ne détournera jamais les yeux des exactions commises contre les peuples ; bien plus, que nous nous opposerons toujours à leur résurgence, dans les temps qui sont les nôtres. C'est pourquoi je vous invite toutes et tous à voter cette proposition ...
Par ce texte, nous entendons reconnaître et condamner formellement les tentatives d'épuration ethnique et culturelle dont les Assyro-Chaldéens furent l'objet entre 1915 et 1918, car elles représentent, au regard de l'histoire, un génocide. La représentation nationale a déjà su reconnaître et nommer les souffrances d'autres communautés ; nous devons donc pouvoir honorer le souvenir des victimes de cet épisode tragique de l'histoire. La proposition de résolution vise également à permettre au travail de mémoire de s'exercer pleinement sur ces événements vieux d'un siècle, en encourageant le libre accès aux archives qui les concernent et leur connaissance, ...
Il y a seulement cinq jours, la France a célébré le 109e anniversaire du déclenchement du génocide arménien, qui, par son ampleur et sa brutalité, constitue l'une des plaies les plus profondes de ce XXe siècle qui en compte tant. Mais si 1915 restera à jamais une année funeste dans l'histoire de l'humanité, c'est aussi parce qu'elle vit le déclenchement de persécutions contre d'autres communautés chrétiennes – plus petites – de l'Empire ottoman. Parmi elles figure celle des Assyro-Chaldéens, aussi appelés Assyriens, Chaldéens, Syriaques ou Araméens. Ces communautés, qui perpétuent l'usage de la langue araméenne, si étroitement liée aux premiers ...
Très bien, excellent !
Mise en cause personnelle. On n'avait dit : pas les noms de famille !
C'est le peuple qui décide !
Vous n'aimez pas le débat !
Ils avaient la majorité !
Ah non, il n'est pas consensuel !
Elle a raison !
Les agriculteurs n'en veulent pas !
Ça, c'est clair !
…en expliquant que la majorité a refusé d'adopter un texte visant à instaurer des prix planchers, que le Président de la République avait pourtant lui-même proposés. Croyez-vous vraiment qu'un débat expédié en quatre heures nous permettra de trouver une solution pérenne pour aider les agriculteurs et résoudre les situations difficiles qui doivent tous nous mobiliser et qui nécessitent davantage qu'une réponse unique ? Ce n'est pas cohérent. Une fois encore, je vous demande de passer au texte suivant.
Ce que je vous reproche, c'est d'en être parfaitement consciente : vous voulez simplement faire un coup politique et réaliser une capsule …
Pensez-vous réellement que ce coût est le même partout en France ? En prétendant définir des prix administrés, vous proposez en réalité de monter une usine à gaz qui ne fonctionnera pas.
Pensez-vous sérieusement que cette majorité entend fixer des prix administrés ? Vous avez pris un exemple pertinent en évoquant le prix d'une tonne de lait en Isère, qui s'établit à 403 euros.
Travailler avec le groupe Écologiste – NUPES et avec la présidente Cyrielle Chatelain ne me pose aucun problème : nous continuerons de le faire avec grand plaisir. Mais ici, en reprenant le terme « prix plancher » pour lui donner le sens qui vous arrange, vous faites preuve de malhonnêteté intellectuelle.
Je m'exprime sur l'amendement, madame la présidente.
D'abord, j'aime bien travailler avec vous et je suis certain que nous continuerons de le faire sur d'autres textes.
Notre collègue Cyrielle Chatelain m'ayant mis en cause, je tenais à rétablir certaines choses.
Oh là là, mais c'est presque une mise en cause personnelle !
Vous n'aimez pas M. Martineau !
Tout n'est pas parfait mais quand même !
Très bien ! C'était très clair !
C'est totalement démagogique ! La séance est en train de partir là où on le prévoyait, c'est-à-dire nulle part. Je demande une suspension de séance.
Sur le fondement de l'article 100. On mesure à nouveau les limites que j'évoquais tout à l'heure. On ne peut pas, dans une niche parlementaire, construire des prix administrés dans quelque secteur que ce soit, et encore moins dans le monde agricole.
L'ordre du jour de votre niche comprend l'examen d'autres propositions de loi qui pourraient être adoptées et changer la vie des Français. En revanche, il est inepte de faire croire que l'agriculture française pourrait être administrée au moyen d'un texte voté en quatre heures seulement. C'est faire insulte au Parlement.
Les députés du groupe LR, reconnus pour leur connaissance des enjeux agricoles, ne sont pas présents ce soir : c'est une forme de malaise qui s'installe alors que nous discutons de ce texte.
Beaucoup d'entre nous ont participé à l'examen des lois Egalim 1 et Egalim 2, se souviennent de la longueur de leur négociation et constatent leurs difficultés d'application. Et vous prétendez tenir une solution miracle pour les agriculteurs, qui n'exigerait que quatre heures d'examen – tôt ou tard, nous parviendrons à l'étape du vote.