Interventions sur "drapeau"

240 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRémy Rebeyrotte :

En vertu des articles 2 et 88 de notre Constitution, notre emblème national, mis à la place d'honneur, doit être accompagné par le drapeau européen, comme c'est d'ailleurs le cas dans notre hémicycle, derrière la présidente, et comme c'est le cas sur les photographies officielles du Président de la République, depuis le président Sarkozy. N'oublions jamais que la construction européenne et ses symboles trouvent leur origine dans les deux conflits mondiaux nés en Europe, qui, par deux fois au siècle dernier, ont ravagé notre contine...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRémy Rebeyrotte :

... le rappellent, qui ne rêvent que de rejoindre cette Europe, pour échapper aux diktats de ceux, Poutine en tête, qui n'acceptent ni la démocratie, ni la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes, ni les droits de l'homme et du citoyen. La souveraineté partagée, c'est d'abord celle qui défend la paix, la démocratie et les droits de l'homme, dont nous réaffirmons ici la prééminence, en plaçant le drapeau européen au côté de celui de la France, symbole de notre identité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Pfeffer :

...r leur vie privée ou de poser en couverture de magazines people ; le Président refuse de recevoir les syndicats pour apaiser la colère sociale mais donne des interviews à Pif gadget. Quant aux députés de la majorité relative, ils nous proposent d'occuper plusieurs heures de nos débats en commission, et maintenant en séance, à rendre obligatoire le pavoisement du fronton des mairies avec le drapeau européen. Mais vous n'avez pas honte ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Pfeffer :

...s la presse des derniers jours. Il y est question de légiférer sur quelque chose qui se passe déjà bien et d'un texte dont l'objectif n'est pas de légiférer mais de faire parler ; selon M. Bourlanges ce matin à la radio, les enjeux sont « extrêmement secondaires ». Un député, toujours de votre majorité, a résumé l'ensemble en deux mots : « une connerie ». En effet, dans de nombreuses mairies, le drapeau européen côtoie déjà le drapeau tricolore. Ceux qui ont envie de le pavoiser le font ; ceux qui n'en ont pas envie ne le font pas, que ce soit pour des raisons matérielles ou financières – dans les plus petites mairies notamment. Votre obligation ridicule, qui va une fois de plus à l'encontre du principe de libre administration des collectivités territoriales et qui n'est assortie d'aucune sancti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Pfeffer :

La proposition de loi est également un outrage au vote des Français. Nous savons que vous avez pour habitude de trahir leur volonté, mais lors du référendum de 2005, 55 % des Français ont dit non à une Constitution pour l'Europe, non au fédéralisme européen et à ses symboles, dont ce drapeau fait partie. Enfin, elle est un outrage à l'intelligence des Français et un moyen de propagande ridicule. Ce n'est pas en imposant ce symbole de la Commission européenne que vous la ferez aimer aux Français ; que vous leur ferez oublier les injonctions de Bruxelles concernant nos finances publiques ou notre système de retraite ; que vous leur ferez oublier les ravages de la mondialisation sauvage...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

De quoi parlons-nous aujourd'hui pour occuper l'Assemblée nationale ? De l'obligation de pavoiser toutes les mairies de France avec les drapeaux français et européen. Vous rendez-vous compte du ridicule de ce texte ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Mais non, nous allons parler drapeaux ! Le ridicule de la situation est évident : le rapporteur lui-même a déclaré sur RMC que « ce texte ne répond pas aux défis politiques et sociaux du moment ». C'est bien de le reconnaître, monsieur le rapporteur !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Vous le savez, il n'y a ni urgence ni enjeu. Dans les rares endroits où ce n'est pas le cas, les raisons sont souvent matérielles et financières : il est des petites communes où il n'y a qu'un mât ; dans d'autres, il n'y en a que deux, et, depuis quelque temps, on y accroche le drapeau ukrainien à côté du drapeau français. Allez-vous obliger ces mairies à remplacer le drapeau ukrainien par le drapeau européen ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Allez-vous obliger ces mairies aux petits budgets à acheter de nouveaux mâts et de nouveaux drapeaux ? Non, bien sûr, car vous n'enverrez même pas cette proposition de loi au Sénat : vous y seriez battus comme vous l'avez déjà été en commission.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

L'Europe et la construction européenne, collègues macronistes, ne tiennent pas dans le déploiement d'un drapeau au fronton des mairies : elles tiennent dans les mots et dans les actes. Vous utilisez l'Europe pour instaurer la compétition de chacun contre tous ; nous voulons en faire un lieu d'harmonie des droits démocratiques, sociaux et environnementaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

...majorité en voulant diviser les autres ! Vous avez produit le contraire de votre objectif : pensant faire diversion, vous nous avez offert une tribune pour rappeler que la page de la réforme des retraites n'est pas tournée et ne le sera pas ; pensant créer de la division au sein de la NUPES, vous nous avez offert la possibilité de rappeler que, si nous portons des appréciations différentes sur le drapeau européen, nous sommes d'accord sur l'essentiel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Quels débats malheureux en cette Journée de l'Europe et d'hommage à la déclaration Schuman, qui méritait mieux ! Alors que le drapeau de la République – ces trois glorieuses couleurs qui ont été hissées hier, le 8 mai, dans toutes les communes de France – devrait nous réunir, vous créez la discorde en voulant y associer le drapeau européen. Vous vouliez unir ; vous divisez. Nous voilà lancés dans une bataille des drapeaux, qui paraît bien éloignée des préoccupations de nos concitoyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Vous vouliez mettre les symboles de la République à l'honneur. Très bien ! J'avoue humblement – mais peut-être un peu immodestement – que j'avais eu la même idée en 2021, à l'occasion du débat sur les principes de la République. J'avais alors, avec plusieurs collègues, regroupé en un paquet le drapeau, la devise de la République et la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Cela avait un sens et nous n'extirpions pas un sujet à partir d'un autre. À l'époque – il y a deux ans à peine –, la majorité avait expliqué, en s'appuyant sur l'article 45 de la Constitution, que notre amendement était sans lien direct ou indirect avec le sujet, alors que le texte en débat portait sur les princip...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Certes, mais la logorrhée était déjà là. Elle s'est amplifiée depuis, chers collègues, grâce à vous tous. L'article unique de la présente proposition de loi vise à rendre obligatoire l'accrochage du drapeau européen, aux côtés du drapeau tricolore, au fronton des mairies de France. Rappelons que l'article 2 de la Constitution, celle de la Ve République qui, faut-il le rappeler, a été adoptée par le peuple français par voie référendaire, précise que l'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. Il n'est évidemment aucunement fait référence au drapeau européen, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Seul l'usage et la tradition y sont pris en compte pour le faire. Nos 36 000 communes sont autant de petites républiques qui fondent la grande. Alexis de Tocqueville disait fort justement que « c'est dans la commune que réside la force des peuples libres ». Il y a donc un intérêt à voir le drapeau tricolore partout dans cette collectivité de base, la seule présente sur tout le territoire de la République sans distinction, Hexagone et outre-mer confondus. Il apparaît donc souhaitable que le drapeau français flotte sur les bâtiments de nos maisons communes – comme on le disait autrefois dans certains textes, et la quasi-totalité des élus s'y emploient. À l'occasion de certaines commémoratio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Ce qui n'est pas interdit est licite : c'est donc déjà possible. Laissons de côté le drapeau européen et pavoisons le fronton de nos mairies avec le drapeau français. Nous n'avons pas de double allégeance ; le peuple est souverain en France, comme le rappelle l'article 3 de la Constitution. L'Europe n'est pas encore un État et il n'existe pas de souveraineté de l'Union européenne. Alors, soyons raisonnables : si l'on veut rendre obligatoire le pavoisement des mairies aux couleurs tricolo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

–, fondé sur des valeurs d'humanisme, de paix, de solidarité, qu'il faut transmettre et incarner ». Le pavoisement aux couleurs du drapeau européen…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

…aux côtés du drapeau tricolore est un moyen de réaffirmer notre attachement à l'Union européenne et à ses valeurs. Il participera ainsi à la rapprocher de nos concitoyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Saulignac :

...tre pays se trouve confronté à des défis majeurs. Vous auriez pu vous saisir de la situation sociale, de l'inflation et de la baisse du pouvoir d'achat, de la crise démocratique, des déserts médicaux, du réchauffement climatique, de la question du logement, de l'école ou que sais-je encore. Mais non ! Nous sommes là à discuter des symboles à afficher sur les bâtiments municipaux, de la couleur du drapeau et peut-être, bientôt, de la taille des mâts.