Interventions sur "méditerranée"

33 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kochert :

La mer Méditerranée constitue l'une des routes migratoires les plus dangereuses et les plus meurtrières du monde. Chaque année, ils sont des milliers de femmes, d'hommes et d'enfants à tenter une traversée périlleuse sur des embarcations précaires. Depuis 2014, plus de 26 000 personnes y ont perdu la vie. Nous ne pouvons laisser perdurer ces drames quotidiens aux portes de l'Europe. Il est de la responsabilité part...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Arrighi :

...cinées, arrachées à leurs familles et à leurs foyers, ne fuient pas par caprice ou pour de simples motifs économiques ; elles sont poussées par la guerre, par le réchauffement climatique, et par des conditions de vie devenues insoutenables. Chaque année, chaque jour, dans ce voyage forcé, des familles entières périssent : en 2022, plus de 1 500 hommes, femmes et enfants sont morts ou disparus en Méditerranée, soit plus de deux fois et demie le nombre des députés. Dans ce contexte, il est inacceptable de stigmatiser ceux qui viennent en aide à ces personnes en profonde détresse. Des ONG comme SOS Méditerranée effectuent un travail remarquable, souvent au péril de leur propre sécurité, pour sauver des vies. Accuser ces organisations de complicité avec les passeurs est non seulement injustifié et injus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...ux vidés. Leur peau est griffée et leurs vêtements arrachés, comme si la vie leur avait été dérobée après une lutte acharnée. » Ces mots sont ceux du marin Antoine Laurent dans Journal de bord de l'Aquarius. Je vous invite tous, chers collègues, à lire cet ouvrage qui, loin des fantasmes aussi abjects que hors-sol, donne à voir les visages, les mots de celles et ceux qui traversent la mer Méditerranée. Depuis 2014, plus de 28 000 personnes sont mortes en Méditerranée, le chiffre étant même bien supérieur puisque ne sont comptabilisés que les décès connus. Ce drame humanitaire mobilise les ONG depuis plusieurs années. Essentiellement financées par des dons privés et quelques collectivités locales, elles se trouvent bien seules, face à la démission des États, pour réaliser des missions de sauve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

Fusionner la gestion des frontières et l'assistance aux personnes en détresse nous semble totalement contradictoire. À l'inverse de ce que vous proposez et compte tenu du drame qui s'y déroule, la Méditerranée devrait plutôt être considérée comme un espace humanitaire – espace au cœur duquel une flotte européenne devrait être chargée de sauver les personnes en détresse. Je rappelle que, depuis la fin de l'opération Mare Nostrum, le 31 octobre 2014, aucune action n'a été menée par les États dans le domaine de la recherche et du sauvetage en Méditerranée centrale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

pourtant centrale en matière de sauvetage en mer. En effet, le redécoupage de ces zones en 2018 en a attribué une à la Libye. Or cet État failli n'a ni les moyens ni les compétences pour superviser des opérations de sauvetage dans une zone aussi élargie que la Méditerranée centrale, dans laquelle le plus grand nombre de passages sont enregistrés. Chers collègues, si vous voulez trouver des passeurs, regardez plutôt du côté des garde-côtes libyens. C'est un État dont les ports ne peuvent être considérés comme sûrs selon les critères du Comité de la sécurité maritime. De nombreux actes de traite d'êtres humains et de torture ont été largement documentés par des cher...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Depuis près de dix ans, la Méditerranée est devenue une route meurtrière. Ni les États, ni l'Europe, ni même les ONG ne parviennent à éviter les milliers de morts récurrentes. Selon l'Organisation internationale pour les migrations, le premier trimestre 2023 fut le plus meurtrier depuis 2017 en Méditerranée. Mais notre regard s'est détourné en raison de la succession des crises, qu'il s'agisse de l'arrivée de migrants ukrainiens, des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...igation de prouver que l'embarcation secourue risquait de couler, sous peine de recevoir une amende, de voir son navire séquestré ou encore d'avoir l'interdiction de transférer des migrants d'un navire à un autre. Il faudrait donc attendre de voir un bateau couler et les migrants gigoter avant d'intervenir ! Mais où va-t-on ? Il convient de pointer une hypocrisie de la part des États du pourtour méditerranéen, qu'ils soient européens ou africains. Ces pays ne souhaitent pas instaurer des dispositifs suffisants pour protéger les migrants, afin de ne pas entraîner un prétendu appel d'air, mais en déléguant implicitement le sauvetage en mer à des acteurs internationaux et militants, ils donnent malgré tout aux ONG un poids dans la gestion des crises. Monsieur le rapporteur Dumont, vous avez dit en comm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

...e, notons que cette incrimination correspond à une définition juridique stricte reconnue aux niveaux international et européen. Si le champ de cette infraction venait à évoluer, il pourrait être envisagé d'inclure d'autres crimes, eu égard à la gravité de leurs effets pour les victimes concernées. Deuxièmement, la proposition de résolution engage la France à participer à l'encadrement des ONG en Méditerranée. Or cet objectif est défini de façon large et pourrait même laisser entendre qu'il faudrait réglementer contre ces organisations. Rappelons que c'est à la suite de l'opération Mare Nostrum, lancée par l'Italie, puis de l'opération Triton, conduite par Frontex au nom de l'Union européenne, que les États membres ont renoncé à agir et que les ONG ont pris leur suite en Méditerranée ; ne l'oublions p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Odoul :

En 2022, plus de 133 200 migrants ont traversé la mer Méditerranée en payant une fortune pour rejoindre le continent européen. Derrière ce chiffre en augmentation se cachent des mafias de passeurs qui, bénéficiant de la complicité de nombreuses ONG de secours en mer, comme SOS Méditerranée, encouragent ces périples périlleux et dramatiques. Depuis 2014, ce sont près de 20 000 personnes qui ont perdu la vie ou ont été portées disparues sur cette autoroute migrato...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Odoul :

...organisée, dont les conséquences sont fatales pour les candidats à l'immigration, mais aussi pour nos compatriotes, qui subissent la cohabitation imposée. Si l'Europe ne peut pas continuer à subir cette immigration de masse, le continent africain, lui, ne doit pas tolérer le départ de ses forces vives nécessaires à la croissance de ses pays. Aujourd'hui, il est clair que les ONG promigrants, SOS Méditerranée en première ligne, sont responsables de ces hécatombes en mer,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Odoul :

Comme le propose Marine Le Pen depuis des années, les migrants qui traversent clandestinement la Méditerranée doivent être secourus en mer, puis reconduits vers les ports africains les plus proches,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAymeric Caron :

...l que celles et ceux qui refusent de secourir les exilés se réclament des valeurs chrétiennes pour justifier leur message d'exclusion. Alors que précisément, les valeurs chrétiennes invitent à l'accueil et à la solidarité. Voici ce qu'a rappelé le pape François : « Nous sommes à un carrefour [entre] la fraternité, qui féconde de bonté la communauté humaine, [et] l'indifférence, qui ensanglante la Méditerranée. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Mare nostrum : tel est le nom ancestral qu'ont donné à la mer Méditerranée les Romains, ceux-là mêmes qui après l'avoir pacifiée et soumis ses rivages y faisaient sillonner par milliers leurs bateaux marchands pour faire commerce. Aujourd'hui, « notre mer » n'est pas seulement celle des bateaux de commerce ou de plaisance, c'est aussi celle des passeurs et des quelque 2 500 cadavres de migrants qui jonchent ses abysses, rien que pour cette année. Ces drames n'arrêtent ...