Interventions sur "pénibilité"

150 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Vous ne faites pas état de la pénibilité d'autres métiers imposant eux aussi un travail de nuit ou un travail dans des conditions climatiques difficiles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Là est votre illogisme. Pour évaluer la pénibilité, il faut évaluer les conditions de travail et leur impact sur les salariés, en partant du métier et non du lien juridique avec l'employeur. Là est votre lâcheté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

Ils soulignent que la réforme touchera tout le monde – les gars sur le terrain et ceux dans les bureaux –, et que leur régime permet de mieux prendre en compte la pénibilité, liée notamment à l'obligation d'être sur le pont vingt-quatre heures sur vingt-quatre, en cas d'accident.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKaren Erodi :

Ce régime prend en compte les métiers dont la pénibilité est la plus importante, en se basant sur un système dit de service actif. Avant 2008, les salariés ayant effectué dix-sept années de service actif pouvaient bénéficier d'un départ anticipé à la retraite cinq ans avant l'âge légal, soit à 57 ans. Parallèlement, 23 % des effectifs de ces entreprises ne pouvaient prétendre à ce dispositif. Cependant, les salariés concernés retardent de plus en plus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

Il vise également à maintenir le régime pionnier des industries électriques et gazières. De quoi parle-t-on ? Ce régime s'appuie sur le système du service actif, permettant aux salariés ayant effectué dix-sept ans de service actif – ceux qui occupent les emplois les plus pénibles – de partir cinq ans avant l'âge légal, soit à 57 ans. On parle donc bien d'une reconnaissance différenciée de la pénibilité, une notion à laquelle semblent très attachés nos collègues de droite. Mais pour éviter la décote, l'âge moyen de départ est aujourd'hui de 60 ans et sera sans doute de 62 ans en 2024. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est Stéphane Chérigié, secrétaire national de la CFE Énergies, dont parlait tout à l'heure mon collègue Emmanuel Fernandes. On leur a donc déjà volé trois ans, bientôt cinq, et vous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Je ne veux pas vous provoquer en disant que François Hollande, lorsqu'il était au pouvoir, aurait pu généraliser les conditions d'évaluation de la pénibilité à l'ensemble des régimes, mais cela n'a pas été fait.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

J'aimerais comprendre l'objet du débat. Tout le monde est manifestement conscient de la pénibilité des métiers concernés, des vibrations que subissent, par exemple, les chauffeurs de bus. Tout le monde sait que conduire un métro, c'est travailler de manière isolée, dans le noir, la pollution et le bruit. Tout le monde admet que ces métiers sont absolument indispensables compte tenu de la nécessaire transformation écologique de notre économie et de notre société. Oui, nous avons besoin de chauf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Paris :

...eurs factures, les Français payent ce régime spécial. Quelle honte ! Honte à vous et à votre gouvernement, qui n'avez rien fait pour sortir du marché européen de l'électricité indexé sur le prix du gaz. S'agissant de ce régime spécial, vous confondez privilège et vertu. Il est vertueux, ne vous en déplaise ; non seulement il est autofinancé, mais il est excédentaire. Il prend en considération la pénibilité réelle, poste par poste, afin que le métier reste attractif. Dans un contexte de crise énergétique, nous devons conserver l'attractivité des métiers de l'énergie. Nous aurons besoin, demain, de professionnels qui pourront accélérer la construction des nouveaux réacteurs pressurisés européens (EPR). Comment comptez-vous continuer à recruter et à accélérer le développement du secteur si ces métiers...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabrina Sebaihi :

Ils sont atterrés d'entendre que cette réforme constituerait une mesure de justice sociale, alors qu'elle concerne moins de 30 % des salariés du secteur de l'énergie, qui sont affiliés à un régime spécial permettant la prise en considération de la pénibilité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Nous reconnaissons leur travail et la pénibilité qui en résulte, et nous ne baisserons pas leurs pensions, mais ils se verront appliquer, comme les autres, la clause du grand-père.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcellin Nadeau :

Cela nous montre bien qui vous aimez ! En supprimant ce régime, qui compense la pénibilité des métiers, vous ne réglez pas le problème de l'attractivité. Alors que leurs droits étaient ouverts dix ans avant ceux des salariés du régime général, les personnels non seulement perdront cet avantage, mais devront désormais travailler deux ans de plus, sans parler de la diminution de la pension ! À la RATP, nombreux sont les agents originaires des dits outre-mer…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

D'autres questions restent en suspens. Comment peut-on encore justifier qu'à pénibilité égale, la durée d'assurance soit moindre, le mécanisme de décote connaisse une montée en charge plus lente et l'âge d'annulation de la décote demeure sensiblement inférieur à celui des autres régimes ? Nous devons rétablir plus de justice et d'équité dans les régimes de retraite. Pourquoi souhaitez-vous maintenir de telles inégalités, à pénibilité égale ? Ces conditions dérogatoires au droit comm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Voilà qui illustre un peu de la pénibilité de ce métier. Et je ne vous parle pas du diesel qui pollue l'air dans les métros, à vous qui êtes assis sur ces fauteuils rouges, tranquillement installés, bien payés, avec une retraite de 600 euros après cinq ans de mandat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé :

Ne servez pas la soupe au Gouvernement. Vous les aidez ! Ils sont ravis de ne pas parler du fond, de passer des heures sur ce qui n'intéresse pas les Français. C'est la pénibilité qui les intéresse, ainsi que les carrières longues et le report de deux ans. Revenez à la raison, arrêtez l'obstruction, servez les Français – et non plus votre chapelle !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Deuxièmement, les carrières sont aujourd'hui diversifiées, ce qui conduit certains à être polypensionnés. Le système de retraite se heurte à cette réalité. Il faut donc l'adapter et, tout en reconnaissant la pénibilité de certains gestes et de certains métiers, aller vers un système homogène, et non vers un ensemble de systèmes particuliers. Le groupe Démocrate est défavorable à cet amendement et à ceux qui poursuivent le même objectif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Lebon :

...s de décrédibilisation de ces salariés, nous restons pleinement solidaires de leur mouvement, et je le redis : les chiffres de la participation à la mobilisation sont à ce titre très éloquents. Les conquis sociaux dont nous parlons permettent d'attirer et de fidéliser dans une profession qui a également ses servitudes. L'un des aspects importants des régimes spéciaux est la prise en compte de la pénibilité et de ses effets : contrairement au régime général, ces régimes compensent, notamment par un départ anticipé, les effets de la pénibilité subie au travail. Parmi les témoignages que nous avons recueillis, il en est un qui m'a marqué : celui d'Olivier, qui se sent broyé physiquement par les heures passées à genoux devant les coffrets électriques et les interventions physiquement exigeantes en haut...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Vidal :

…et vous faites tout pour organiser le chaos et pour ne pas débattre. Chemin faisant, vous parlez de manière incohérente de l'âge, de la pénibilité et des carrières longues, mais vous refusez le débat de fond : vous faites un travail d'obstruction systématique, de sape. Cela n'est pas respectueux des enjeux qui existent autour de cette réforme. Vous nous dites sans cesse de la retirer. Non, nous ne retirerons pas notre réforme ! Nous voulons augmenter les retraites minimales, pas vous ! Nous voulons éviter les déficits, pas vous ! Nous voul...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure Lavalette :

...lière, pour toutes les raisons qui ne cessent d'être évoquées. Les entreprises qui exercent des activités de production, de transport, de distribution, de commercialisation et de fourniture d'électricité et de gaz font face à de fortes disparités, tant en termes de salaire que de primes. Le calcul actuel des pensions permet non seulement de gommer ces inégalités mais aussi de prendre en compte la pénibilité de ceux qui occupent les postes en service insalubre. La conjoncture, créée notamment par le Gouvernement, nous appelle également à la retenue quant au statut des 136 000 futurs actifs rattachés à la branche. Alors, de grâce, n'ajoutons pas à la crise matérielle de l'énergie une crise future des ressources humaines ! Et si le Gouvernement comptait sur la suppression de ce régime pour baisser la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

Je vais donc essayer de parler de chiffres. Vous dites que de nombreuses personnes sont en situation de pénibilité ; vous avez raison. Mais là où vous préférez supprimer les quelques protections acquises par le combat social, nous disons qu'il faut les étendre.