Interventions sur "peuple"

61 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Charlotte Garin :

Je crois, monsieur le ministre, messieurs les ministres délégués, qu'il vous faut rompre avec le style du président Macron. Le peuple, comme votre opposition, n'est pas une bête qu'il vous faut dompter, écraser ou ignorer quand il proteste.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

...olitique économique, sociale ou environnementale de la nation et aux services publics qui y concourent ». Avec la réforme des retraites, nous sommes en plein dans le mille ! Elle n'est d'ailleurs pas uniquement une politique économique et sociale : c'est la voie que nous traçons pour la société de demain. Tout indique aujourd'hui qu'un référendum est nécessaire. Rappelons, pour commencer, que le peuple est souverain et que nous n'en sommes que les mandataires. En votant cette motion référendaire, l'Assemblée permettrait donc l'expression directe de la souveraineté populaire, sans la trahir, sans la dénaturer, sans l'instrumentaliser et sans contestation possible du choix des Français. N'est-ce finalement pas là le meilleur des arguments ? L'article 11 de la Constitution nous permet aussi de co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

...ns perte de salaire et sans culpabilisation inutile des Français. Si la démocratie est « l'art de se diviser », comme l'affirmait le géographe Alfred Sauvy, le référendum est l'art de se retrouver, l'art de décider. Ni plus compliqué ni plus ardu à comprendre que le traité de Maastricht ou le traité établissant une Constitution pour l'Europe, le référendum parie sur l'intelligence collective d'un peuple, sur l'intelligence collective des Français. Qui pourrait soutenir que les Français sont incapables de comprendre les enjeux de la réforme des retraites ? Qui oserait encore appeler à un effort de pédagogie alors que les explications données jusqu'à présent n'ont conduit qu'à montrer l'étendue des sacrifices demandés à nos concitoyens ? Pire que de ne pas comprendre la réforme, ils pourraient mê...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

…le Gouvernement pourrait-il aller au-delà du peuple, et même contre son avis ? Qui est-il pour contester l'expression du peuple ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

Oui, offrir un référendum aux Français, c'est leur donner la possibilité d'adopter ou de rejeter en toute connaissance de cause une loi qui engage notre société. Si demain le peuple de France votait contre cette réforme, au nom de quoi un pouvoir, même légitime, pourrait-il contester sa décision ? Si cela arrivait, ce serait comme si des sachants engageaient une sorte de prise du Capitole inversée – c'est-à-dire sans la peau de bête

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

...les conséquences de la colère sont beaucoup plus graves que ses causes ». Et en privant la représentation nationale d'un vote, en privant les Français d'un référendum, en contournant plus qu'en convainquant, vous prenez le risque d'ouvrir la boîte de Pandore. En vous emparant de cette motion référendaire, chers collègues, vous n'exprimerez pas autre chose que votre volonté de donner la parole au peuple. En la votant, vous ne validerez aucun autre projet, aucun autre argument, aucune autre philosophie : vous ne ferez que désigner les Français comme gagnants et votre vote ne pourra signifier autre chose que votre volonté d'un débat qui soit tranché par le pays. Si vous votez cette motion, vous ne vous situerez ni dans une majorité, ni dans une opposition, ni dans une alliance, ni dans une défianc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

...rrière-boutique. Comment pourriez-vous retourner dans vos circonscriptions en assumant de priver les Français du choix de leur avenir ? Comment pourriez-vous être crédibles en agissant de la sorte, alors même que nos textes nous livrent sur un plateau un outil permettant ce choix ? Chers collègues, je vous le répète : ne laissons pas de futiles batailles politiciennes entacher la liberté de notre peuple à s'opposer de lui-même à cette réforme, à disposer de son avenir ! « Je ne suis d'aucune faction, je les combattrai toutes », proclamait Robespierre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...elles à votre réforme, mais vous ne les écoutez pas. Vos analyses d'impact sont partielles et brutales ; le Haut Conseil des finances publiques (HCFP) a souligné le « caractère incomplet » des projections transmises par le Gouvernement. Quant à nos concitoyens, ils ne sont associés en aucune manière à votre projet : ils le rejettent massivement et vous le disent dans la rue. Les représentants du peuple que nous sommes n'auront pas le temps de l'examiner en entier : les débats en commission se sont arrêtés au bout de trois jours et nous ne pourrons pas étudier tous les amendements en séance. Les députés de mon groupe ne sont pas tous férus de référendums, mais une majorité d'entre eux en appellent au peuple pour trancher, puisque les droits du Parlement sont bafoués. C'est la raison pour laquell...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth :

Nos collègues du Rassemblement national souhaitent organiser un référendum sur notre système de retraite qui se substituerait au débat parlementaire. Si cet appel au peuple prend l'apparence de la démocratie, c'est en réalité un coup politique, un processus d'évitement. Vous faites comme si cette réforme des retraites n'est pas légitime, alors même qu'elle se trouvait dans le projet d'Emmanuel Macron dès le premier tour de l'élection présidentielle. En réalité, tout comme le groupe LFI – NUPES, vous n'assumez pas le caractère nécessaire de la transformation de notre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth :

Mais vous oubliez que dans un modèle par répartition, s'il faut écouter le peuple d'aujourd'hui, il faut surtout penser à celui de demain, ce qui est bien plus exigeant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet :

Si la moitié des députés votait pour la motion, nous pourrions organiser un référendum sur la réforme des retraites, une réforme injuste, injustifiée et brutale, rejetée par 72 % des Français. Mais parce que le Gouvernement veut imposer ce texte contre la volonté du peuple et parce que la NUPES fait preuve d'un absentéisme et d'un sectarisme politiciens qui l'emportent sur l'intérêt des Français, nos concitoyens seront privés d'un référendum sur cette réforme qui les concerne tous. Le vote de cette motion référendaire est l'heure de vérité et je veux m'adresser aux députés du groupe LR : vous qui prétendez être les héritiers du gaullisme, comment pouvez-vous refus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet :

Ce vote est aussi la preuve que la NUPES incarne une fausse opposition. Après avoir fait réélire Emmanuel Macron, elle s'agite dans la rue contre la réforme des retraites, mais elle refuse de donner la parole au peuple pour la bloquer. Elle crie au déni de démocratie mais elle brille par son absence lors du vote qui permettrait d'organiser un référendum. En refusant de voter pour notre motion référendaire et en refusant la proposition de Marine Le Pen de cosigner une motion commune, les députés de la NUPES trahissent les millions de Français qui leur font confiance :

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet :

...ence le désespoir de ces dizaines de millions de femmes et d'hommes qui devront travailler plus longtemps pour gagner moins à la retraite. Avec Marine Le Pen, nous, députés du Rassemblement national, prenons nos responsabilités : nous voterons pour cette motion et nous aurions approuvé n'importe quelle autre motion référendaire car, contrairement aux députés de la NUPES, nous faisons le choix du peuple.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Quel moment vivons-nous ? « Nous convoquons le peuple », vient d'expliquer Sébastien Chenu. Or nous sommes les représentants du peuple : chacun de nous est élu d'une circonscription et représente un bout de la France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

L'urgence est de travailler sur ce texte et de faire une réforme qui permette enfin de sécuriser le système de retraite par répartition. Alors, de grâce, votons contre cette motion référendaire et mettons-nous au travail ! Avançons et faisons, ici, notre travail de parlementaires pour lequel le peuple nous a mandatés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

..., qui permet beaucoup de choses, donne aux parlementaires le droit de demander un débat référendaire – droit exercé aujourd'hui par le groupe Rassemblement national. La Constitution – vous l'avez bien étudiée au cours des derniers mois – permet aussi de faire adopter des textes par d'autres moyens, que vous annoncez beaucoup trop tôt. En juin dernier, nous avons été élus pour délibérer au nom du peuple français. En l'occurrence, c'est ce que le Gouvernement nous propose de faire. Voici la seule question qui mérite d'être posée : voulons-nous sauver notre régime de retraite par répartition ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

Alors, débattons ensemble des petites retraites, des carrières longues et de l'avenir de nos enfants. Nous rejetterons cette motion référendaire parce que nous voulons être la caisse de résonance de l'Assemblée nationale, du peuple.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

J'écoutais il y a quelques jours Ariane Ascaride lire des poèmes de Bertolt Brecht – celui-là même qui faisait observer avec une ironie féroce que si le peuple ne votait pas correctement, il n'y avait qu'à le dissoudre.