Interventions sur "spéciaux"

94 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

Puisque nous sommes invités à traiter des régimes spéciaux, parlons de retraités très spéciaux, qui décident de leur propre régime, à quelques-uns et à leur seul profit, dans une folle captation des richesses. Je fais référence, par exemple, à celui qui vient de quitter la présidence du conseil d'administration de Dassault Systèmes en touchant 1 million d'euros par an, ou encore au directeur général de Publicis, qui bénéficie d'un régime de retraite supp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

...river à 62 ans. C'est ça la réalité de notre pays. On va vous dire : Il faut maintenant aller à 64 ans. Vous ne savez déjà plus comment faire après 55 ans, les gens vous disent : Les emplois, c'est plus bon pour vous. C'est ça la réalité […]. » Ces mots sont ceux d'Emmanuel Macron en 2019. Il a changé d'avis depuis, mais c'est toujours celui de 93 % des actifs du pays. Déjà, en 2019, les régimes spéciaux étaient érigés en boucs émissaires. Emmanuel Macron n'aime pas, bien sûr, le mot « pénibilité » – il en a d'ailleurs supprimé quatre des critères dès 2017. Or les régimes spéciaux répondent directement aux enjeux de la pénibilité dans les métiers concernés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

La philosophie de la sécurité sociale, c'était même d'étendre les dispositifs dont bénéficient les personnes sous régime spécial à tous les travailleurs. Dès lors, mettre fin aux régimes spéciaux sous prétexte d'équité et de justice n'est qu'une diversion pour faire oublier l'essentiel, à savoir que cette réforme des retraites va faire 100 % de perdants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure générale de la commission des affaires sociales :

sachant que beaucoup de nos concitoyens sont polypensionnés. Eh oui, c'est actuellement le cas de 58 % des gens relevant d'un régime spécial. Ce sera donc un moyen de simplifier les retraites à venir que de fermer les régimes spéciaux aux nouveaux entrants. Vous considérez aussi que cette dernière mesure ne prend pas en compte la pénibilité, mais c'est faux et j'espère que nous pourrons aller jusqu'à l'article 9, ce qui nous permettra de débattre sur les améliorations proposées en la matière car il s'agit d'un véritable choc de prévention : renforcement du compte professionnel de prévention, création d'un fonds d'investissemen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Martin :

La totalité de l'enveloppe des subventions de l'État aux régimes spéciaux s'élève à 8,5 milliards d'euros environ. Il faut, certes, penser à ces femmes et à ces hommes qui ont travaillé ou qui travaillent aujourd'hui ou bien le feront demain au service de l'intérêt général par le biais d'entreprises particulières. Néanmoins, qui dit « régime spécial » dit « départ anticipé ». À cet égard, le ministre vient de le rappeler, il y aura des négociations de convergence pour ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

s'inscrit bien évidemment dans la logique qui est la nôtre. Et je crois que vous devriez entendre raison parce que c'est la seule issue raisonnable. Il y a beaucoup de phantasmes et de démagogie autour de ces régimes dits spéciaux. Et ce n'est pas nouveau. Raison de plus pour rappeler quelques faits : ils représentent 1,4 % de la population active et 4 % des retraités, et prévoient des surcotisations payées par ceux qui en sont les assurés pour contribuer évidemment à leur financement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

J'ajoute que ces régimes ne sont absolument pas responsables des difficultés du régime général. Il y en a même, parmi ceux que vous supprimez, deux qui contribuent au financement du régime général et ainsi à la solidarité. Tout cela mérite d'être rappelé et d'être mis sur la table pour avoir une vision objective des choses. Nous considérons que les régimes spéciaux sont des régimes pionniers parce qu'ils ont permis la prise en compte ajustée des métiers et de leur pénibilité par la diversité de chacun des régimes concernés. Vous, vous proposez seulement une dégradation brutale des droits des nouveaux entrants. Nous nous opposons évidemment à une telle disposition. Je note au passage, monsieur le ministre, que vous vous asseyez sur les propos que vous avez ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Le temps n'est plus aux régimes spéciaux, il est à l'examen de la pénibilité au cas par cas, individu par individu, en fonction du poste occupé. C'est la raison pour laquelle il faut que ce texte soit beaucoup plus ambitieux sur les questions de pénibilité. La solution est là. Certes, les régimes spéciaux se justifiaient parfaitement quand ils ont été conçus, mais aujourd'hui, le vrai progrès serait de prendre en compte la véritable pén...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé :

Après plus d'une heure de présentation de ces amendements de suppression, j'indique que nous, au Rassemblement national, ne les voterons pas, car nous ne sommes pas favorables à tous les régimes spéciaux et souhaitons supprimer ceux qui sont injustes et injustifiés. Aucune raison ne justifie, en effet, que les membres du Conseil social, économique et environnemental et ceux de la Banque de France aient un régime spécial.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé :

Nous ne souhaitons pas faire venir de la main-d'œuvre dans ces métiers en tension : il faut aider l'ensemble de ces filières à attirer des jeunes, ainsi que toutes les autres compétences requises. C'est la raison pour laquelle, quand bien même nous sommes contre certains régimes spéciaux, nous attendons la suite des débats pour nous positionner sur cet article.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Enfin, pourquoi, si vous vous souciez de la question, n'avez-vous pas ouvert des régimes spéciaux à tous les métiers les plus pénibles lorsque vous étiez aux responsabilités ? Je pense, moi, aux mécaniciens, aux boulangers, aux charcutiers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

C'est par constance et cohérence que le groupe Socialistes et apparentés s'oppose à la suppression des régimes spéciaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

Nous sommes en effet opposés au report de 62 à 64 ans de l'âge de départ à la retraite que vous proposez à l'ensemble des Français. Or, si vous supprimez les régimes spéciaux, vous appliquerez ce nouvel âge de départ à la retraite aux travailleurs qui en bénéficient. Nous nous opposons de manière égale aux deux mesures. Pour comprendre pourquoi vous vous acharnez à supprimer ces régimes, j'ai étudié attentivement les nombreuses raisons que vous avancez. J'ai trouvé la réponse à la page 48 du rapport sur les objectifs et les effets du projet de réforme des retraites, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Par ailleurs, quand les régimes spéciaux dépendent de la solidarité nationale, je comprends que l'on envisage leur suppression. Mais, monsieur le ministre, pourquoi considérer que, au vu des effectifs concernés, celui de la RATP doit être supprimé, mais non celui de l'Opéra de Paris ? La réforme doit valoir pour tout le monde ou pour personne, sinon, c'est de l'équité à géométrie variable ! En ce qui me concerne, je voterai pour ces ame...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

Je ne reviendrai pas sur les régimes spéciaux, les arguments ont été donnés. Il faut plutôt évoquer les injustices actuelles, car les opposants à l'article ont l'injustice à géométrie variable. Cela a été dit, une partie des régimes spéciaux sont financés par l'ensemble des travailleurs et travailleuses français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

...de pension. Oui, cet argument ne vaut rien, tous les économistes le disent. Vous faites un choix politique car notre système de retraite ne connaît pas de problème de financement. Le Conseil d'orientation des retraites, qui est loin d'être un rassemblement d'affreux gauchos, l'affirme aussi : le système se porte bien. Le Gouvernement emploie donc un deuxième argument, massue : la fin des régimes spéciaux. Il s'agit de diviser pour mieux régner ! Plutôt que de tirer tout le monde vers le haut, on nivelle par le bas, on crée de la pauvreté et de la précarité : c'est l'égalité dans la misère. Ce modèle de société est à vomir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

Prenons l'exemple du régime de retraite de la RATP, qui compte 52 000 pensionnés, soit 0,3 % de l'ensemble des retraités. La nouvelle réforme du Gouvernement concerne moins de 5 % des futurs retraités de la RATP. Faut-il tout chambouler pour 3 000 salariés ? Quelle aberration ! En effet, les régimes spéciaux ne concernent pas l'ensemble des salariés d'un secteur, mais seulement ceux dont les conditions de travail sont les plus dures. Tous les salariés de la RATP le disent : après trente ans de carrière, les cheminots sont cassés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFarida Amrani :

Votre plaidoyer pour la fin aux régimes spéciaux, sous prétexte d'équité et de justice sociale entre les futurs retraités, est une diversion politique. Diviser pour mieux régner, voilà le slogan de la minorité présidentielle !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Piquemal :

Pourquoi existe-t-il des régimes spéciaux ? Parce qu'il existe des métiers spéciaux, comme celui de militaire, que vous avez essayé d'attaquer en commission de la défense, en allongeant leur durée de cotisation et en reculant leur date de départ à la retraite. Il y a des métiers spéciaux, et il existe des métiers essentiels. Quelle est la différence entre l'un de vous, chers collègues, et un chauffeur de la RATP, en région Île-de-France...