Interventions sur "taux"

32 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud :

Je crois que le contexte économique et géopolitique, que j'ai rapidement évoqué et que chacun de nous connaît parfaitement, nous rappelle combien ces principes sont indispensables pour préserver l'unité européenne. Et puis, mes chers collègues, comment pourrions-nous laisser sérieusement dériver nos finances publiques à l'heure où les taux d'intérêt remontent et alors que cette tendance risque de s'accentuer et de s'inscrire dans la durée ? Cette hausse va d'ailleurs avoir pour effet d'alourdir la charge de notre dette de 17 milliards d'euros dès cette année – et ce n'est qu'un début. Il n'y a donc pas d'argent gratuit !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud :

Afin d'éviter tout emballement des taux, qui pèserait très négativement sur notre dette et qui minerait notre croissance potentielle, il nous faut adopter cette politique de maîtrise des dépenses publiques. Notre responsabilité est de ne pas reporter ce fardeau sur les générations futures. Des finances publiques assainies permettront d'ailleurs de faire face aux prochains chocs macroéconomiques qui pourraient survenir. À cet égard, je...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud :

En effet, c'est uniquement après être sortis de la procédure de déficit excessif – que nous avions reçue en héritage en 2017 –, après avoir ramené le déficit public à 2,3 % du PIB en 2018 – son taux le plus bas depuis 2006 –, et après avoir stabilisé la dette à 98 % du PIB, et ce tout en abaissant le montant des prélèvements obligatoires qui pèsent sur nos concitoyens, que nous avons pu appliquer le fameux « quoi qu'il en coûte ». Activité partielle, fonds de solidarité, exonérations de cotisations sociales, hausse significative des dépenses de santé – notamment dans le cadre du Ségur de la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud :

...sance économique et de l'emploi. Elle engagera, entre autres, une baisse des impôts de production, poursuivra le déploiement du grand plan France 2030, et renforcera la qualité des dépenses, en particulier dans le cadre de la transition écologique. Une telle stratégie nous permet aujourd'hui d'avoir pour objectif le plein emploi d'ici à la fin du quinquennat, après avoir déjà réussi à ramener le taux de chômage à 7,3 % – son niveau le plus bas depuis quinze ans. Ainsi, alors que certains voudraient briser la croissance en renouant avec des hausses d'impôt inopinées et que d'autres n'hésiteraient pas à mettre en péril la solidité financière de notre pays en engageant des dépenses incontrôlées, le Gouvernement et la majorité parlementaire assument le choix équilibré de poursuivre la politique ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

Nous ne le faisons pas pour répondre à quelque diktat venu de l'étranger, mais pour aller vers le plein emploi et nous préparer aux épreuves de demain. Nous ne le faisons pas pour obéir à un dogme, mais pour préserver notre souveraineté budgétaire à l'heure où la hausse des taux d'intérêt va nous amputer d'un montant équivalent à deux fois le budget annuel du ministère de la justice.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

…nous répondons que le Gouvernement a engagé plus de 40 milliards d'euros de dépenses depuis le début de l'année pour limiter le choc de la guerre en Ukraine. Est-ce cela l'austérité ? Je ne le crois pas ! Et cette politique porte ses fruits puisque nous avons l'un des taux d'inflation les plus faibles de l'Union européenne. Non seulement il ne manquera pas 1 euro, mais la dépense publique continuera de croître dans les cinq années à venir, notamment dans les administrations de sécurité sociale – M. le ministre délégué l'a rappelé –, afin de financer, entre autres, le plan d'urgence pour l'hôpital. Ce sera aussi le cas de l'État et des collectivités, qui ne connaît...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

J'en veux pour preuve le taux de croissance au deuxième trimestre 2022, que personne n'attendait. Mes chers collègues, entre les écueils du « pas assez » et du « toujours plus », nous menons une politique sérieuse, qui ne répond à aucun dogme, sauf celui d'atteindre le plein emploi. Avec un taux de chômage légèrement supérieur à 7 %, ce qui paraissait inenvisageable aux précédentes majorités est désormais à notre portée, à c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Amiel :

...es ces deux dernières semaines. La première année, en 2022, le blocage des prix aurait entraîné les pénuries d'approvisionnement et les files d'attente. La deuxième année, en 2023, l'augmentation massive des impôts aurait entraîné l'effondrement des investissements et l'explosion du chômage. La troisième année, en 2024, la dégradation de la situation économique aurait débouché sur l'explosion des taux d'intérêt de la dette publique et aurait contraint notre pays à choisir entre une rigueur aveugle ou une fuite en avant désastreuse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Ferracci :

Le programme de stabilité présenté par le Gouvernement se donne pour objectif de ramener le déficit public à 3 % du PIB en 2027 sans augmenter les impôts. Cette ambition repose de manière cruciale sur le fait d'atteindre le plein emploi, soit une situation où le taux de chômage serait de l'ordre de 5 % et le taux d'emploi supérieur à 75 %, contre 68 % actuellement. Aller vers la société du plein emploi, c'est se donner les moyens de financer notre modèle social, mais aussi les investissements dans l'école, dans la santé, dans la justice ; plus largement, c'est se donner les moyens de résorber les fractures qui continuent de traverser notre pays. Les résultat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...rer la transition écologique. Pour y parvenir, nous faisons le pari de la croissance – un pari qui doit être gagnant pour nos finances publiques mais également pour le pouvoir d'achat des Français et la compétitivité de nos entreprises. C'est pourquoi nous poursuivons notre objectif de baisse de la fiscalité avec la suppression de la redevance audiovisuelle et de la CVAE. Cependant, baisser les taux d'imposition ne signifie pas réduire les recettes fiscales de notre pays. Je prendrai l'exemple de l'impôt sur les sociétés. Malgré une baisse inédite de son taux, les recettes qui en sont issues n'ont jamais été aussi élevées que ces dernières années.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

En baissant les taux, on parie sur l'élargissement de l'assiette. Depuis le début de ce débat il y a deux heures, d'aucuns, ici ou là, donnent des leçons. Certes, toutes les leçons sont bonnes à prendre en matière de rétablissement des comptes publics, mais encore faut-il éviter de proposer des dizaines de milliards d'euros de dépenses nouvelles et de baisse de la fiscalité à chaque discussion budgétaire, sans jamai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure générale de la commission des affaires sociales :

...était déjà d'une ampleur importante, sera dépassé, à hauteur de 7,6 milliards, pour faire face notamment aux dépenses exceptionnelles liées à la crise sanitaire. La législature qui s'ouvre est d'abord celle de la montée en puissance des investissements pour les établissements de santé et médico-sociaux. Ainsi, 19 milliards seront investis pour lutter contre la vétusté et l'endettement de nos hôpitaux mais aussi pour améliorer l'accueil du patient et son parcours de soins. Elle sera aussi l'occasion de mettre l'accent sur la prévention. Voilà, je le crois, une nouvelle perspective qui nous permet d'envisager, dans le même mouvement, une amélioration de notre système de santé et la maîtrise de nos comptes sociaux. Cette législature – nous l'avons souvent dit – est celle du dialogue et du compr...