Intervention de Sandra Regol

Séance en hémicycle du mercredi 7 février 2024 à 14h00
Sécurité des élus locaux et protection des maires — Après l'article 19

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

Selon la direction générale de la police nationale (DGPN), 76 % des 1 837 atteintes à des élus locaux recensées depuis le 1er janvier 2023 constituent des violences psychologiques. Il s'agit de paroles écrites ou prononcées telles que des outrages et injures, de la diffamation, des menaces, y compris de mort, ou des usurpations d'identité. 12 % seulement constituent des violences physiques. Ces faits ne sont pas sans conséquences sur la santé mentale des élus locaux, alors que l'on constate une crise des vocations – d'après l'Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité (AMF), plus d'un maire sur deux ne souhaite pas se représenter en 2026 – et que les démissions sont en hausse.

Il serait naïf de croire que les violences subies par les élus sont sans impact sur leur vie quotidienne et la poursuite de leur mandat. Le rapport que nous demandons vise donc à dresser un constat sur un aspect moins étudié – celui de la santé mentale – pour nous donner les moyens de compléter les propositions visant à améliorer et à sécuriser l'engagement politique des élus locaux.

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