Intervention de Christopher Baldelli

Réunion du jeudi 28 mars 2024 à 13h00
Commission d'enquête sur l'attribution, le contenu et le contrôle des autorisations de services de télévision à caractère national sur la télévision numérique terrestre

Christopher Baldelli, président-directeur général de Public Sénat :

Je ne sais, monsieur le rapporteur, quelle sera l'audience du présent programme, que vous êtes en train de produire et que nous diffusons, mais ce qu'a dit mon ami Bertrand Delais est vrai : depuis quelques années, le travail parlementaire intéresse. La majorité relative au Parlement y contribue. Tout ne suscite pas le même engouement : les questions d'actualité, quelques lois qui touchent le grand public et sont assez médiatisées, comme celles portant sur les retraites ou sur l'immigration, intéressent davantage, tout comme certaines commissions d'enquêtes et missions d'information, nous permettant de montrer un large échantillon du travail parlementaire, conformément à notre mission.

De la même façon, l'offre de documentaires étant assez limitée sur les trente chaînes de la TNT – hormis une chaîne spécialisée diffusant des contenus très différents des nôtres – nos documentaires consacrés à des questions d'histoire et de société, souvent suivis d'un débat, comme « Un monde en doc », fonctionnent très bien en termes d'audiences. « Sens public », notre émission quotidienne de débat, fait également partie des plus regardées de la chaîne.

Concernant l'articulation avec le numérique, Bertrand l'a dit, nous multiplions les canaux de diffusion, le plus regardé en dehors de notre propre site étant sans doute YouTube. Pour vous donner des ordres de grandeurs, en un mois, une chaîne comme Public Sénat – la même chose vaudrait pour LCP – est regardée par plus de 20 millions de personnes au moins une fois. Sur l'ensemble de nos contenus numériques, tous réseaux confondus, nous sommes également au-dessus des 20 millions de vues. Ces chiffres ne sont cependant pas tout à fait comparables : concernant les spectateurs de la chaîne, Médiamétrie nous assure qu'il s'agit bien de 20 millions de personnes distinctes alors que sur les réseaux numériques, faute de pouvoir identifier les spectateurs, on ne peut compter que les connexions. L'impression que la puissance est la même cache donc une différence quant au nombre de citoyens touchés, le canal de télévision et de TNT demeurant plus fort.

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